Par Rédaction | Sport
Les Spurs avancent avec assurance cette saison, même privés de leur joueur le plus emblématique. Loin de s’effondrer sans Victor Wembanyama, la franchise texane a au contraire renforcé son identité collective. Une dynamique qui n’a pas échappé aux observateurs les plus aguerris de la NBA, à commencer par James Worthy.
Face aux Lakers en quarts de finale de la NBA Cup, San Antonio a livré une prestation aboutie, s’imposant avec autorité. Au-delà du score, c’est la maîtrise affichée par ce groupe jeune qui a marqué les esprits. Discipline, rigueur tactique et confiance partagée ont permis aux Spurs de contrôler la rencontre sans jamais donner le sentiment de subir l’absence de leur intérieur français.
C’est dans ce contexte que James Worthy a livré une analyse sans détour. « Une équipe jeune avec de la confiance et de la discipline, ça devient très difficile à jouer. C’est exactement ce qu’ils ont montré. Ils ont été disciplinés, solides, durs. Franchement, il n’y a pas de faiblesse dans cette équipe. Quand Wembanyama va revenir… » a-t-il déclaré, soulignant l’équilibre déjà atteint par San Antonio.
Une identité collective affirmée malgré l’absence du leader
Sur le terrain, plusieurs joueurs ont élevé leur niveau de jeu pour compenser l’absence de Wembanyama. De’Aaron Fox s’est imposé comme le moteur offensif, tandis que Stephon Castle a gagné en responsabilités à la création. Autour d’eux, Devin Vassell, Harrison Barnes ou encore le rookie Dylan Harper ont apporté une régularité précieuse, rendant l’attaque difficile à lire pour les défenses adverses.
Cette solidité repose aussi sur un engagement défensif constant. Dans la raquette, Jeremy Sochan et Luke Kornet ont tenu leur rôle sans fioritures, pendant que les ailes multipliaient les efforts pour couper les lignes de passe. Une cohésion qui reflète le discours tenu par l’entraîneur Mitch Johnson depuis le début de la saison.
Après la victoire face aux Lakers, le technicien a insisté sur cet état d’esprit. « J’ai aimé notre réponse compétitive. Il faut s’en tenir encore plus au plan de jeu, à l’exécution, au fait de jouer ensemble et de faire les petites choses », a-t-il expliqué, rappelant que la performance collective reste la base de tout.
À l’heure où la franchise s’apprête à retrouver son joueur phare, une certitude demeure : les Spurs ont prouvé qu’ils pouvaient exister sans lui. Cette capacité à rester compétitifs, même amputés de leur pièce maîtresse, renforce l’idée qu’un socle solide est déjà en place. Avec Wembanyama de retour, ce collectif pourrait désormais franchir un nouveau cap.
