Sans pitié, le tacle d’Ary Abittan envers Eddy Mitchell (83 ans) : « Lui, il est… »

Ary Abittan et Eddy Mitchell
France TV (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Sur scène, l’humour autorise presque tout, y compris de s’attaquer aux monuments. C’est ainsi qu’Ary Abittan, bien avant les graves accusations dont il a fait l’objet, s’était permis de vanner le grand Eddy Mitchell devant un public conquis. Une punchline à laquelle le principal intéressé n’a jamais réagi…

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Figure bien connue de l’humour hexagonal avant ses déboires judiciaires, Ary Abittan a longtemps enchaîné les succès sur scène et au cinéma. En 2019, lors d’un passage très remarqué au Marrakech du Rire, le comédien n’avait pas hésité à s’attaquer à une légende vivante. En face, Eddy Mitchell, icône du rock français et voix inimitable, n’avait alors pas jugé utile de répondre, préférant laisser filer la vanne.

Sur la scène du Marrakech du Rire en 2019, Ary Abittan s’était ainsi permis un trait d’humour appuyé à l’encontre de son aîné. En référence à la nonchalance apparente de « Schmoll » sur scène, et sa diction si caractéristique, le comédien avait lancé :

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« T’as remarqué ? Eddy Mitchell, quand il chante, on dirait qu’il baille ! Tu peux le réveiller, à 4 heures du matin, il est d’aplomb pour aller chanter direct »

À l’époque, le principal intéressé était resté silencieux. Il faut dire que l’interprète de « Couleur menthe à l’eau » a dû gérer d’autres priorités ces dernières années plutôt que de répondre à une pique d’humoriste. Aujourd’hui âgé de 83 ans, l’artiste a traversé une période plus délicate, marquée par plusieurs soucis de santé en 2025. Une étape qu’il aborde avec une lucidité teintée d’ironie.

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Évoquant sans détour la fin de vie et le temps qui passe, Eddy Mitchell confiait récemment, avec son flegme habituel :

« On sait qu’elle arrive (la faucheuse ndlr). Mais, vous avez le droit de discuter avec elle quand même je crois. Laisse-moi un répit, fais-moi un petit truc… Enfin peut-être, non ? Vous ne croyez pas. De toute façon mon épitaphe est prête : ‘Ne pas déranger’ ».

Entre la légèreté d’une vanne lancée sur scène et la gravité assumée d’un homme face à l’âge, le contraste est saisissant. Et rappelle que, derrière les rires d’un soir, certaines figures avancent désormais avec le poids d’une vie bien remplie et le regard déjà tourné vers l’essentiel.

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