Chimène Badi sans filtre sur l’âge inattendu de sa première relation : « Je l’ai eue à…

Chimène Badi
France TV (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

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Connue pour sa relative discrétion, Chimène Badi parle rarement de sa vie personnelle dans les média. Il y a quelques années, la chanteuse de plus en plus à l’aise avec elle-même a pourtant accepté de lever le voile sur un aspect très personnel de son parcours. Une confidence qui tranche avec les standards habituels.

Figure bien connue des Français depuis plus de vingt ans, Chimène Badi s’est imposée très jeune dans le paysage musical. Révélée en 2002 par Popstars, l’interprète d’Entre nous a traversé les années sans jamais céder aux excès du show-business. Une trajectoire marquée par une grande retenue, héritée en partie de son éducation et de son histoire personnelle, qu’elle a récemment accepté d’évoquer plus frontalement.

Dans un entretien accordé au magazine Gala il y a plusieurs années, la chanteuse était revenue sur sa jeunesse, évoquant le cadre strict dans lequel elle a grandi et les conséquences que cela a eues sur sa construction intime :

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« Vous savez, j’ai été élevée par un père très strict. Il travaillait dans un établissement pénitencier et il a dû voir certaines choses qui l’ont amené à me donner une éducation assez rigoureuse. Je ne le lui reproche pas d’ailleurs. J’étais l’aînée de la famille, il fallait donner l’exemple. »

C’est dans ce contexte que Chimène Badi expliquait avoir vécu ses premières expériences bien plus tard que la moyenne (17,6 ans pour les femmes en France, ndlr), un décalage qu’elle assume aujourd’hui pleinement :

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« Ma première relation, je ne l’ai eue qu’à 22 ans. Souvenez-vous que je suis sortie de Popstars à 18 ans (20 en fait, ndlr). J’ai donc tout commencé un peu tardivement. (…) Je n’étais pas très bien dans ma tête, dans mon corps. J’avais du mal à me mettre en maillot sur la plage, je restais souvent chez nous. J’écoutais de la musique, un peu isolée dans mon univers artistique. Seule, j’avais le sentiment d’être en paix avec moi-même. »

Longtemps marquée par des complexes, l’artiste affirme aujourd’hui être bien plus apaisée. Si elle a annoncé s’être séparée de son compagnon de longue date, elle a également confirmé avoir retrouvé l’amour, sans en faire un secret. Une stabilité qui correspond davantage à sa vision de la vie, loin des excès et des mondanités.

Toujours fidèle à elle-même, Chimène Badi assume aussi son rapport mesuré à la fête et aux codes sociaux, comme elle l’a confié dans le même entretien :

« Un jour, j’ai connu les soirées, la plage, et je me suis dit : “Ah, c’est ça ?” Finalement, j’ai trouvé cela décevant. J’ai toujours préféré les moments calmes avec les amis que les grandes fiestas. »

Avec le recul, la chanteuse revendique un parcours à contre-courant, construit sans précipitation. Une trajectoire qui prouve que prendre son temps peut aussi être une force, surtout lorsqu’elle mène, enfin, à une forme de sérénité durable.

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