NBA – « Vous n’avez pas besoin de lui » : cette franchise prévenue en cas de recrutement de Giannis !

Giannis Antetokounmpo en interview pour les Bucks
Milwaukee Bucks (DR)

Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport

L’ascension irrésistible du Thunder laisse encore place à quelques interrogations, même si la majorité des observateurs semblent déjà convaincus : cette organisation marche sur la ligue. Pourtant, une autre question agite les débats médiatiques, notamment autour de Stephen A. Smith. Alors que Giannis Antetokounmpo pourrait devenir disponible, certains imaginent Oklahoma City tenter un grand coup. Mais cette option serait-elle vraiment pertinente ?

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Depuis plusieurs semaines, Oklahoma City ne laisse que des ruines derrière lui, enchaînant les performances d’une propreté rare pour une équipe aussi jeune. Le trio Shai Gilgeous-Alexander, Chet Holmgren et Jalen Williams n’a pas encore atteint son apogée, mais affiche déjà une maîtrise qui rappelle les grandes dynasties du passé. Grâce à l’accumulation de choix de draft orchestrée par Sam Presti, l’organisation dispose par ailleurs d’une marge de manœuvre considérable pour renforcer encore un effectif déjà ultra-efficace.

C’est dans ce contexte que Stephen A. Smith a relancé le débat en soulignant à quel point le Thunder n’a, selon lui, aucun intérêt à bouleverser une construction aussi harmonieuse. L’analyste a ainsi lâché une phrase devenue virale, affirmant en « même si vous aviez l’occasion, avec tous les atouts dont vous disposez, de récupérer Giannis Antetokounmpo, pourquoi faire ? Vous n’en avez pas besoin ». Pour lui, l’équilibre actuel est trop précieux pour être mis en danger, même pour un joueur de calibre MVP. La domination affichée dans tous les secteurs plaiderait en faveur de la stabilité absolue.

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OKC, une organisation trop bien réglée pour tenter le diable

Derrière cette idée se cache la vision d’une équipe qui joue un basket d’une fluidité rare, avec une répartition parfaite des responsabilités. Préserver cet ensemble serait, pour certains analystes, plus important que la quête d’un nouveau big bang. Smith rejoint même Charles Barkley, persuadé que cette saison devient presque monotone tant Oklahoma City écrase tout. Leur série impressionnante et leur discipline collective donnent le sentiment que rien ne peut vraiment enrayer leur marche, même les blessures passagères de Jalen Williams ou d’Isaiah Hartenstein.



L’idée que le Thunder puisse battre le record des 73 victoires, jusqu’ici propriété des Warriors, n’est plus une provocation mais une hypothèse sérieusement envisagée. Les observateurs notent une constance rare, une capacité à contrôler le tempo, à accélérer au moment opportun et à étouffer les équipes adverses dès le premier quart. L’écart moyen de points parle de lui-même et conforte ceux qui jugent l’organisation déjà trop forte pour nécessiter un renfort extérieur.

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Pour autant, d’autres voix estiment que refuser l’opportunité d’ajouter un talent transcendant comme Giannis relèverait presque de l’excès de confiance. Un joueur capable de transformer un match des deux côtés du parquet reste, même dans une machine parfaitement huilée, une chance unique. Le risque serait plutôt psychologique : introduire une nouvelle star bouleverserait des rôles clairs et pourrait perturber une dynamique idéale. Le dilemme continue donc de nourrir les discussions entre puristes et pragmatiques.

La dimension spectaculaire de cette situation réside aussi dans le changement de discours des analystes les plus médiatiques. Stephen A. Smith, d’ordinaire prolifique, reconnaît lui-même manquer de mots face à ce phénomène. Il l’a résumé dans une autre formule devenue emblématique, confiant en « je ne sais même plus quoi dire, je regarde juste et je me demande : quelqu’un peut-il vraiment les battre ? ». Une déclaration qui traduit le mélange d’admiration et d’incrédulité que suscite désormais cette équipe.

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