Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Désormais incontournable dans le paysage audiovisuel français, Julia Vignali continue d’avancer avec son naturel et sa liberté de ton. L’animatrice assume ses choix, y compris lorsqu’ils font sourire ou interrogent. Et lorsqu’il est question de comparer son parcours à une certaine Karine Le Marchand, la néo-quinquagénaire n’élude pas. Quitte à envoyer un clin d’œil appuyé !
Valeur sûre de France Télévisions depuis son arrivée aux commandes d’Affaire conclue, Julia Vignali a su imposer son style, fait de spontanéité et de franchise. Un temps comédienne avant de trouver sa place et d’éclore à la télévision, l’animatrice a construit sa trajectoire sans brûler les étapes. Aujourd’hui, elle continue d’élargir son champ d’action, notamment en développant ses propres projets en dehors de l’antenne, tout en restant l’un des visages familiers du service public.
C’est dans ce contexte que la compagne de Kad Merad a décidé de créer sa société de production, un pas de plus vers l’indépendance. Invitée de Sud Radio il y a 2 ans, Julia Vignali avait alors expliqué le choix volontairement provocateur du nom de cette structure, avant d’assumer pleinement la référence qui l’avait inspirée :
« Je viens d’appeler ma société de production « Femme objets ». Quand on me connaît, on sait tous que je ne suis pas une femme-objet. Donc femme au singulier et objets au pluriel pour prendre le contre-pied ! »
Un nom qui a fait réagir, mais que l’animatrice revendique sans détour. Pour justifier ce choix, elle avait alors évoqué un exemple bien connu du milieu audiovisuel : celui… de Karine Le Marchand, elle-même productrice depuis plusieurs années. Toujours au micro de Sud Radio, Julia Vignali avait ainsi poursuivi, visiblement fan de sa consoeur :
« Vous savez que Karine Le Marchand a une société de production qui s’appelle « Potiche ». Quand on connaît Karine Le Marchand… On sait que c’est tout sauf une potiche. »
Et de conclure, avec la même ironie assumée :
« Je vous confirme que je ne suis pas une femme-objet, mais une femme qui aime les objets ! »
Derrière la boutade, le message est limpide. Pour Julia Vignali comme pour Karine Le Marchand, le nom importe finalement moins que le contenu et l’ambition portés par ces structures. À l’heure où de plus en plus d’animatrices prennent leur indépendance et contrôlent leur image comme leurs projets, ce clin d’œil entre consœurs illustre une évolution profonde du paysage télévisuel français. Une dynamique que Julia Vignali semble bien décidée à poursuivre.
