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Par Rédaction | Sport
Dans un paysage NBA déjà saturé de débats et de prises de position tranchées, la sortie de Dirk Nowitzki sur Victor Wembanyama n’a pas plu à beaucoup de monde. L’ancien joueur des Mavericks a été taclé à son tour.
Le retour de Victor Wembanyama lors de la demi-finale de la NBA Cup face au Thunder avait déjà tout d’un événement majeur. Entre l’enjeu sportif, la rivalité naissante et les comparaisons persistantes avec Chet Holmgren, le contexte était explosif. Mais ce sont finalement les commentaires extérieurs au match qui ont cristallisé les tensions.
Depuis plusieurs mois, le duel symbolique entre Wembanyama et Holmgren alimente discussions et analyses. Le Français, interrogé récemment sur ce sujet, a choisi de relativiser l’importance de ce face-à-face, recentrant le débat sur l’adversaire principal de San Antonio. Une réponse qui n’a pas convaincu tout le monde.
Une critique mesurée… puis une réaction jugée excessive
Parmi ceux qui ont exprimé leur réserve, Dirk Nowitzki n’a pas caché son malaise. La légende des Mavericks a estimé que le jeune intérieur français aurait pu accorder davantage de reconnaissance à Holmgren. « Je n’ai pas aimé sa réponse à propos de Chet. a-t-il analysé, sans animosité apparente. Mais cette sortie est loin d’avoir plu à tous, beaucoup estimant que les paroles de Wemby étaient correctes.
Rashad McCants a choisi une voie bien plus frontale. L’ancien joueur s’est exprimé sur les réseaux sociaux avec une virulence qui a rapidement choqué. « Je n’aime pas Dirk Nowitzki non plus. Toujours à dire comment il faut parler… Chet est soft. Comme toi ! », a-t-il lancé, déclenchant une avalanche de réactions.
Cette séquence illustre une fracture de plus en plus visible entre débat d’idées et provocation pure. Contester l’analyse de Nowitzki est une chose, remettre en cause son parcours et son caractère en est une autre. Pour beaucoup, l’Allemand reste une figure intouchable, symbole de loyauté, de travail et de réussite au plus haut niveau.
Au final, cette polémique dépasse largement le simple cas Wembanyama-Holmgren. Elle interroge la place des “hot takes” dans le discours NBA actuel, et la frontière parfois floue entre opinion tranchée et manque de respect. Une frontière que Rashad McCants, cette fois, semble avoir franchie aux yeux d’une grande partie du public.
