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Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Figure emblématique du rock français, Jean-Louis Aubert n’a jamais caché ses excès et son goût pour la vie intense. Entre drogues, soirées arrosées et expériences douteuses dans sa jeunesse, l’artiste a vécu des moments qui ont marqué sa vie et façonné sa carrière. Ses confidences sur une drogue hors norme révèlent d’ailleurs jusqu’où il a pu aller…
Incontournable de la scène musicale française, Jean-Louis Aubert, aujourd’hui âgé de 70 ans, a toujours aimer repousser ses limites et flirter avec la notion d’excès – et cela dès le jeune âge. Avant même de connaître le succès avec le groupe Téléphone, il a en effet expérimenté des drogues puissantes aux États-Unis, et côtoyé le bas de la cuve lors d’un voyage à Hollwyood.
Ces expériences extrêmes ont laissé des souvenirs marquants et parfois dangereux pour sa santé, qu’il évoque aujourd’hui avec recul et humour. Dans un entretien accordé au « Monde » il y a plusieurs années, Jean-Louis Aubert avait ainsi raconté son expérience hallucinante avec une drogue particulièrement puissante, qui l’a conduit à vivre un état quasi comateux :
« Sans le sou, j’ai fait la manche sur Hollywood Boulevard avec les junkies. On était dans les bas-fonds, on consommait des produits qui nous mettaient dans des états hallucinants. A l’époque, il y avait une drogue très curieuse, une sorte de tranquillisant pour éléphant. J’ai fait une espèce de coma où je suis sorti de mon corps. Je marchais à quatre pattes dans la rue, je voulais attraper les voitures dans mes mains car je me voyais immense. »
Même après ces années folles, Jean-Louis Aubert n’a jamais totalement renoncé à la fête et à l’alcool, comme il l’avait raconté à France Bleu en 2014, avouant ses mésaventures nocturnes avec la police :
« Je ne devrais pas le dire… J’étais un peu fatigué à Paris et je me suis fait arrêter par la police. Je leur ai dit : « Retirez-moi le permis tout de suite ». Ils sont montés chez moi, ils m’ont mis au lit, et ils ont même conduit ma voiture jusqu’en bas de chez moi ! (sourire) »
Mais rien n’égalera ses fins de soirées avec Serge Gainsbourg à la fin des années 1980, où les deux compères avaient trouvé une technique improbable pour rentrer chez eux :
« Avec Serge Gainsbourg, on rentrait souvent, soit en voiture de police soit avec les camions poubelles… »
Jean-Louis Aubert a toujours vécu sa vie selon ses propres règles, explorant les limites avec audace. Ses anecdotes sur la drogue et l’excès rappellent l’intensité d’une jeunesse traversée par des expériences extrêmes et la liberté totale qu’il s’est accordée, au risque de mettre sa vie en danger. Mais fort heureusement, l’artiste « un peu cabossé » est passé à travers les mailles du filet.
