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Par Rédaction | Sport
La NBA continue de changer de visage, parfois sans bruit, parfois avec évidence. Cette saison, un chiffre suffit à résumer une tendance lourde qui dépasse les simples performances individuelles, avec beaucoup de Français. Et Tony Parker n’a pas caché sa joie.
La présence française dans la ligue n’a jamais été aussi forte. Dix-neuf joueurs tricolores figuraient sur les effectifs lors de la nuit d’ouverture de la saison 2025-2026, un record absolu. Ce total dépasse largement les précédents sommets et confirme que la France est devenue un acteur central du basket mondial, bien au-delà de quelques individualités isolées.
Tony Parker, témoin privilégié de cette évolution, observe ce phénomène avec un regard à la fois lucide et enthousiaste. Présent à Las Vegas lors de la demi-finale de la NBA Cup disputée par San Antonio, l’ancien meneur a pris le temps de mesurer le chemin parcouru depuis ses propres débuts. Pour lui, cette progression n’est pas le fruit du hasard, mais celui d’un travail de fond mené sur plusieurs générations.
Victor Wembanyama, symbole d’une génération ambitieuse
Interrogé sur cette montée en puissance, Parker n’a pas caché sa satisfaction. « Dix-neuf Français dans la ligue cette année, c’est un record. On n’avait jamais vu ça… et honnêtement, on surfe sur une très belle vague en ce moment », a-t-il confié, soulignant autant la fierté que la responsabilité qui accompagne cette exposition nouvelle.
Au cœur de cette dynamique, Victor Wembanyama incarne naturellement la tête d’affiche. Malgré une trajectoire récemment freinée par des soucis physiques, l’intérieur continue d’impressionner par son impact global et son influence sur le jeu. Son évolution progressive laisse entrevoir une marge encore immense, à mesure qu’il s’adapte pleinement aux exigences de la ligue et enchaîne les saisons à haut niveau.
Autour de lui, la France peut également compter sur des profils installés et respectés. Rudy Gobert et Nicolas Batum, anciens partenaires de Parker, restent des références dans leurs rôles respectifs, tandis que de nouveaux visages comme Zaccharie Risacher, Bilal Coulibaly ou Alex Sarr s’installent peu à peu dans la rotation de leurs équipes. Cette diversité de profils, du rôle player au potentiel All-Star, témoigne de la richesse actuelle du vivier français.
« Les États-Unis sont passés tout près de perdre contre la France aux Jeux. Merci Steph… En 2028, il n’y aura peut-être plus LeBron, plus Steph, plus KD. Tout reste ouvert », a analysé TP, conscient que le rapport de force pourrait évoluer rapidement. Il tempère toutefois cet optimisme par réalisme, rappelant que la profondeur américaine restera immense. « Mais pour nous, tout va dans le bon sens. Dix-neuf joueurs, c’est un record. Si chacun trouve son rôle en NBA, si Victor reste en bonne santé, alors oui, j’aime vraiment nos chances pour 2028 », a conclu Parker.
