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Par Rédaction | Sport
La soirée avait des allures de consécration, mais le discours a pris une direction inattendue pour les Knicks. Dans l’euphorie d’un trophée spécial, Jalen Brunson a rappelé que l’essentiel ne se mesure pas toujours en distinctions individuelles.
Dès son arrivée au podium, Jalen Brunson a donné le ton. Désigné MVP de la finale de la NBA Cup, le meneur des Knicks a immédiatement écarté toute lecture centrée sur sa personne. Pour lui, ce succès est avant tout le fruit d’un engagement partagé, d’un groupe capable de répondre présent dans les moments décisifs, sans dépendre d’un seul homme.
Sur le terrain, New York a confirmé la dynamique observée tout au long du tournoi. Après avoir dominé Toronto puis Orlando, la franchise a livré une prestation maîtrisée face à San Antonio, marquant un peu plus son territoire. Ce match à enjeu, disputé dans un contexte de finale sèche, a servi de révélateur à la profondeur et à la maturité de l’effectif.
Une victoire collective avant tout
Brunson n’a pas hésité à mettre en avant ses partenaires, insistant sur leur impact décisif dans le succès final. « OG Anunoby, Tyler Kolek, Jordan Clarkson, Mitchell Robinson… ils ont tout donné ce soir. Sans eux, on ne gagne pas ce match », a-t-il déclaré dans un message limpide. Plus loin, il a aussi rappelé que cette NBA Cup n’était qu’une étape, expliquant « que ce trophée est une case importante à cocher, mais surtout un tremplin pour continuer à progresser ».
Individuellement, le meneur a pourtant répondu présent malgré une adresse irrégulière. Avec 25 points, huit passes et une influence constante dans l’organisation du jeu, il a assumé son rôle sans chercher à forcer son impact offensif. OG Anunoby a pris le relais au scoring avec autorité, tandis que Jordan Clarkson a apporté une contribution précieuse en sortie de banc, illustrant parfaitement l’équilibre recherché par le staff.
Interrogé sur la portée de ce succès pour la suite de la saison, Brunson a insisté sur la valeur de l’expérience vécue. Dans un format où chaque possession compte, voir des coéquipiers répondre sous pression renforce une confiance difficile à quantifier. Ce sont ces matchs, selon lui, qui forgent les certitudes nécessaires pour viser plus haut lorsque les enjeux deviendront encore plus lourds.
Au-delà des statistiques, cette finale a surtout validé une idée qui germait depuis plusieurs mois. Les Knicks peuvent gagner de différentes manières, même lorsque leur leader n’est pas à son rendement maximal. Cette capacité d’adaptation, nourrie par la solidarité et la responsabilité collective, constitue sans doute le signal le plus fort envoyé à la ligue.
