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Par Rédaction | Sport
Depuis son arrivée en NBA, Victor Wembanyama a souvent donné l’image d’un joueur presque imperméable au bruit extérieur. Peu de déclarations fortes, peu de provocations, une communication mesurée, presque froide. Mais ces derniers jours, quelque chose semble avoir changé, et certains observateurs attentifs commencent à y voir un tournant.
Face à Oklahoma City, le Français n’a pas seulement marqué son retour sur les parquets après blessure. Il a aussi laissé transparaître une nouvelle facette de sa personnalité, plus piquante, plus assumée. Une évolution qui n’a pas échappé à Lou Williams, toujours prompt à décrypter les signaux faibles de la ligue.
Depuis 2023, Wembanyama est attendu comme la future figure de proue de la NBA. Pourtant, là où beaucoup espéraient un discours flamboyant, il a longtemps préféré le silence et le travail. Cette posture, héritée en partie de la culture de la franchise texane, a renforcé son image de joueur concentré uniquement sur le terrain.
Une rivalité qui s’affirme enfin
Sur le parquet, la réponse a été immédiate. En demi-finale de la NBA Cup, Wembanyama a frappé fort : 22 points en seulement 21 minutes, un impact défensif majeur et une présence qui a mis fin à la série de 16 victoires consécutives du Thunder. Holmgren, de son côté, a livré une prestation plus discrète, renforçant encore le contraste entre les deux jeunes intérieurs.
Cette séquence a particulièrement plu à Lou Williams, qui y voit un signe de maturité médiatique. Sur le plateau de Run It Back, l’ancien scoreur a salué cette prise de parole assumée. « De quel moment parle-t-on ? Chet a déjà une bague. Si on parle de la NBA Cup, je ne sais pas si ça compte vraiment. Mais ce que j’aime, c’est que Wemby commence à faire partie du show », a-t-il expliqué, appréciant ce nouveau ton.
Williams insiste surtout sur le droit que s’accorde désormais Wembanyama à exister pleinement dans la narration de la ligue. « Il se sent bien, il a le droit de dire des choses. J’aime le voir plus bavard, provoquer, faire passer le message : ‘je suis là pour rester’ », a-t-il ajouté, soulignant l’importance de cette dimension dans la construction d’une superstar moderne.
Wembanyama contre Holmgren coche déjà de nombreuses cases. Deux intérieurs modernes, deux trajectoires différentes, deux organisations ambitieuses et des confrontations directes qui ne manquent jamais de tension. L’ajout de petites piques verbales ne fait qu’enrichir un scénario déjà très prometteur. Reste à savoir si cette attitude plus expressive deviendra la norme chez le Français ou s’il s’agit simplement d’un moment isolé. Mais pour Lou Williams, le message est clair : en acceptant enfin ce jeu d’influences et de rivalités, Victor Wembanyama entre dans une nouvelle dimension.
