Le fantasme coquin que Marie-Anne Chazel a fini par réaliser à 55 ans : « Elle avait toujours rêvé de…

Marie-Anne Chazel
France TV (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Sorti plus de vingt-cinq ans après les deux premiers volets, Les Bronzés 3 a marqué le retour d’une bande devenue culte. Pour les acteurs comme pour le public, ce film avait valeur de retrouvailles, chargées de souvenirs et de clins d’œil. Mais pour Marie-Anne Chazel, alors âgée de 55 ans, il a surtout permis d’assouvir un vieux rêve un brin particulier !

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Comédienne emblématique de la troupe du Splendid, Marie-Anne Chazel a traversé plusieurs décennies de cinéma populaire français. Révélée à la fin des années 1970, elle a incarné des personnages devenus mythiques, souvent associés à l’humour potache et à une forme de liberté de ton. Le retour des Bronzés sur les écrans en 2006 a ainsi remis en lumière cette alchimie particulière entre les acteurs, mais aussi des envies personnelles que le temps avait laissées en suspens.

Car pour le réalisateur Patrice Leconte, ce troisième volet était avant tout l’occasion de reformer un collectif resté soudé malgré les années. Retrouver la troupe, ses dynamiques et ses tempéraments faisait partie intégrante du projet, au-delà même du scénario. Dans une interview accordée à Télé Star il y a plusieurs années, Leconte racontait ainsi :

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« J’ai retrouvé les mêmes qu’à l’époque. Peut-être ont-ils, au cours des années, connu des périodes d’éloignement, de dissensions, de petites jalousies, allez savoir ! Mais ils sont toujours restés très complices »

C’est dans ce climat de confiance que Marie-Anne Chazel a pu assouvir une fixette liée à son apparence physique. Un fantasme plutôt coquin, assumé avec humour, qui contrastait avec sa morphologie réelle et qui a nécessité un dispositif technique peu commun sur un tournage de comédie française : une grosse poitrine. C’est justement Leconte qui avait vendu la mèche sur ce vieux rêve de l’ex-compagne de Christian Clavier :

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« Avec sa petite poitrine, elle avait toujours rêvé d’avoir de gros seins… On a engagé un spécialiste et son assistante pour fabriquer sur place, dans un four spécial, de fausses poitrines. On en changeait tous les trois jours pour cause d’usure ! Entre les prises, Marie-Anne se pavanait avec et ne cessait de répéter : ‘Je n’ai jamais été autant regardée !’ Mais elle payait aussi le prix de sa coquetterie car elle se levait à l’aube, l’installation de ces faux seins prenant un temps fou chaque matin… »

Cette anecdote qui prête à sourire illustre surtout l’esprit qui régnait sur le plateau des Bronzés 3. Entre autodérision, liberté et complicité, Marie-Anne Chazel a profité de ce retour inattendu pour s’offrir une parenthèse ludique, preuve que même après des décennies de carrière, le cinéma peut encore permettre de réaliser des envies longtemps mises de côté !

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