Par Rédaction | Sport
Anthony Davis retrouvait le parquet du Smoothie King Center plus de six ans après son départ mouvementé. Dès ses premières prises de balle, les sifflets sont descendus des tribunes, ciblant sans ambiguïté l’ancien visage de la franchise. Les supporters des Pelicans ont clairement fait comprendre que le temps n’avait pas adouci leur ressentiment.
Sur les réseaux sociaux, la scène n’est pas passée inaperçue. De nombreux fans NBA ont réagi, oscillant entre moquerie et incompréhension face à cette hostilité persistante. Certains ont rappelé que ces huées accompagnent Davis à chaque retour depuis la saison 2019-2020, preuve que la rupture reste profondément ancrée dans la mémoire collective locale.
Une réponse sportive, mais une victoire collective pour New Orleans
Malgré ce contexte tendu, l’intérieur des Mavericks a répondu de la meilleure manière possible : sur le terrain. En première mi-temps, il a livré une prestation de très haut niveau, empilant 22 points et 10 rebonds avec une efficacité impressionnante. Une démonstration individuelle qui n’a laissé aucun doute sur son impact offensif.
Au final, Anthony Davis a terminé la rencontre avec 35 points, 17 rebonds et 2 passes décisives, malgré la pression constante du public. Une ligne statistique solide, presque symbolique, comme pour rappeler ce qu’il a représenté durant ses années passées en Louisiane.
Pourtant, ce sont bien les Pelicans qui ont eu le dernier mot. Menée de 11 points, l’équipe a renversé la situation dans le quatrième quart-temps, portée par une énergie collective et une salle redevenue bouillante au meilleur moment. Une remontée qui a transformé les sifflets en véritable carburant émotionnel.
Ce match a aussi ravivé le souvenir d’un divorce toujours mal digéré. Drafté comme le futur visage de la franchise, Anthony Davis avait quitté New Orleans après avoir demandé son transfert en janvier 2019, avant de rejoindre Los Angeles quelques mois plus tard. Depuis, chaque confrontation réveille cette fracture émotionnelle. À New Orleans, la rancœur n’a peut-être pas disparu, mais cette soirée a surtout rappelé une chose : dans certaines franchises, la mémoire des supporters est aussi longue que passionnée.
