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Par Rédaction | Sport
La confrontation entre Draymond Green et Steve Kerr a éclaté en plein troisième quart-temps face à la franchise d’Orlando. Après une perte de balle et un échange avec un arbitre, l’ailier-fort s’est retrouvé au centre d’une discussion animée avec son entraîneur. Quelques instants plus tard, Green quittait le banc pour rejoindre les vestiaires, laissant planer le doute sur la suite de sa soirée.
Malgré ce départ, l’organisation californienne n’a pas vacillé. Les joueurs restés sur le parquet ont repris le contrôle du match, terminant le troisième quart-temps avec l’avantage avant de surclasser leurs adversaires dans le dernier acte. Mais en coulisses, la question restait entière : pourquoi Draymond Green avait-il choisi de s’isoler ainsi, et que signifiait réellement ce geste ?
C’est justement l’intéressé qui a tenu à clarifier la situation après la rencontre. « Les nerfs ont lâché, et j’ai simplement pensé qu’il valait mieux que je m’éloigne », a expliqué Green devant les médias. « Je ne pensais pas que la situation pouvait s’améliorer sur le moment. Le mieux était donc de me retirer. Rien de plus. »
Une réaction assumée, sans regret ni polémique
Loin de vouloir alimenter la controverse, le vétéran a insisté sur le caractère banal de ce type d’épisode dans un vestiaire habitué à vivre sous pression. « C’est du basket », a-t-il résumé. « C’est un sport émotionnel. Les gens perdent parfois le contrôle de leurs émotions. Ça arrive. C’est comme ça. » Pour Green, cette altercation ne dépasse pas le cadre professionnel et n’a rien d’exceptionnel après tant d’années passées ensemble.
Le leader défensif des Warriors a également évoqué la relation de longue date qui l’unit au staff et à ses coéquipiers. « Quand tu travailles avec les mêmes personnes depuis longtemps, il y a un niveau de confiance qui s’installe. Et parfois, ce genre de choses arrive », a-t-il ajouté, minimisant l’impact de l’incident sur la dynamique collective.
Sur le plan sportif, Green avait pourtant livré une prestation solide avant de quitter le banc, avec neuf points, sept rebonds et deux passes décisives en seulement quelques minutes. Un rappel que son influence ne se limite pas aux statistiques, mais aussi à l’intensité et à l’énergie qu’il apporte, parfois jusqu’à l’excès.
Interrogé sur les conséquences possibles de cet échange tendu, Draymond Green s’est montré catégorique. Pour lui, l’histoire ne laissera aucune trace durable. Il s’appuie sur l’expérience passée et sur la capacité de la franchise à avancer malgré les frictions internes. Une certitude qui résume parfaitement son état d’esprit : chez Golden State, les désaccords existent, mais la priorité reste toujours la victoire et la continuité du projet.
