Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Dirk Nowitzki a passés plus de deux décennies sous les couleurs de Dallas, il a donc eu le temps d’observer l’évolution de la NBA ainsi que des mentalités au sein des vestiaires. Il confie d’ailleurs avoir eu du mal à s’adapter vers la fin de sa carrière…
Cooper Flagg est la nouvelle star des Mavericks, mais il a encore énormément de chemin à parcourir avant d’en devenir une légende. D’autant plus s’il veut dépasser Dirk Nowitzki… car même Luka Doncic n’y est pas parvenu. Il faut dire que malgré des statistiques incroyables (plus de 28 points, 7 rebonds et 8 passes décisives de moyenne), l’aventure du Slovène dans le Texas n’aura finalement duré que six saisons et demies.
Pas ridicule, certes, mais ça n’est rien comparé à la carrière du German Bomber. Car ce dernier n’est pas considéré comme le plus grand joueur de l’histoire de Dallas pour rien : il a passé 21 ans en tout sur place, scorant plus de 30.000 points tout en devenant MVP de saison régulière, champion NBA et MVP des Finales. Pas étonnant donc que la ville ait choisi de renommer l’une de ses rues en l’honneur du Hall of Famer.
Dirk Nowitzki plus en phase avec ses coéquipiers aux Mavs
Au total, Dirk aura donc connu trois décennies différentes avec Dallas : les années 90, les années 2000 et enfin les années 2010. Et autant dire que les choses ont bien changé entre le début de sa carrière et son départ à la retraite, en 2019. Pas forcément toujours dans le bon sens du terme d’ailleurs, comme il l’avouait auprès d’OMR :
À l’époque, dans le bus, on essayait de parler du match. Aujourd’hui, chacun est dans son coin, avec son téléphone. C’est dommage. Quand l’entraîneur est arrivé, tout le monde planquait vite son téléphone. Les temps sont différents. Ces gars ont grandi avec les téléphones et les réseaux sociaux ; pas moi. Je ne dis pas que l’un est meilleur que l’autre, juste différent.
J’ai essayé de m’adapter, de m’amuser avec les gars et, surtout, de les accueillir chaleureusement. Être nouveau dans la ligue, c’est stressant. Mon objectif était de les rencontrer dans les vestiaires, de décompresser et de m’adapter du mieux que je pouvais.
La NBA ne cesse jamais d’évoluer, et ça ne concerne pas seulement le style de jeu…
Quand le Wunderkind a débarqué en NBA en 1998, les téléphones et les réseaux sociaux n’étaient pas aussi répandus dans la ligue. Aujourd’hui, ils sont partout et certains joueurs s’en servent régulièrement pour alimenter leur image. On aurait bien voulu voir le n°41 interagir avec Jared McCain, star de Tiktok avant même de passer pro aux Sixers.
