Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Grand espoir du basket-ball féminin en France, Dominique Malonga a fait ses classes à l’ASVEL avant de traverser l’Atlantique. Mais ça aurait pu se passer de manière très différente sans un échange fatidique avec Tony Parker, président du club…
Tout comme l’année dernière, la draft WNBA a vu débarquer quelques énormes talents en 2025. Fait historique, Dallas a hérité du first pick à la fois en NBA et dans la ligue féminine américaine puisque c’est le phénomène Paige Bueckers qui a rejoint les Wings, devenant instantanément leur nouvelle vitrine. Mais Seattle a également fait main basse sur un énorme prodige, en la personne de Dominique Malonga.
Sélectionnée en deuxième position par le Storm, la jeune Français y retrouve une compatriote en la personne de Gabby Williams. Elle incarne désormais l’avenir de la franchise au même titre que celui du basket féminin en France, étant accompagnée d’une énorme hype depuis quelques mois grâce à ses prestations avec l’ASVEL.
Dominique Malonga prête à partir aux USA dès 2019
Ayant gagné en expérience professionnelle du côté de Lyon-Villeurbanne, Malonga y a forcément côtoyé un certain Tony Parker, président du club et toujours très investi auprès des joueurs. C’est d’ailleurs lui qui l’avait empêché de partir aux États-Unis bien avant 2025, comme elle l’a récemment confié en interview avec la First Team :
Au début je n’étais pas une mordue de basket, j’étais vraiment une nerd, on va dire. J’adorais l’école, j’adorais les études moi, je voulais faire des études. Mon rêve, c’était de faire des études à Harvard, de base. Au début, je jouais au basket pour avoir une scholarship, pour aller à Harvard. C’était ça mon rêve. Et puis après, en fait, plus j’avance dans le basket, plus je vois que ça fonctionne et je me dis : « Ah bah en fait… »
Parce qu’en vrai moi, je voulais aux États-Unis, vraiment, vraiment. Je voulais aller en NCAA, du coup à Harvard, et il y a eu le covid. Après, je suis repartie à l’INSEP et en fait, cette année-là, j’ai fait une plutôt bonne saison à l’INSEP et Tony Parker me contacte. Il dit : « Bon bah elle, elle peut jouer pro dès maintenant. Elle vient à l’ASVEL. » Et en fait ça a été ça, la bascule vraiment de tout.
J’ai dit : « Bah oui, ok, allons à l’ASVEL ! » Et en fait de là j’ai dit : « bah non, là je reste en pro, c’est fini. » Après j’ai encore eu l’opportunité de repartir en NCAA à Stanford, sauf que j’étais là : « Non, je veux vraiment rester en pro finalement. » Parce que j’ai pris goût à ça. Donc c’est un peu ça mon histoire, comment j’arrive en pro, comment je me professionnalise et je suis très, très contente d’avoir cette voie.
