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Par Rédaction | Sport
Malgré un gabarit inférieur à celui de nombreux intérieurs NBA, Green s’est bâti une réputation unique. À force d’intelligence défensive, d’anticipation et d’impact mental, il a tenu tête aux profils les plus imposants de la ligue, de Nikola Jokic à Victor Wembanyama, en passant par Karl-Anthony Towns. Peu de joueurs peuvent se targuer d’un tel CV.
Pourtant, lorsqu’on lui demande quel adversaire lui pose le plus de problèmes dans la raquette, sa réponse est immédiate. Pas d’hésitation, pas de détour. Un nom revient avec insistance : Zion Williamson. Un joueur dont la simple présence transforme chaque possession en épreuve physique.
Face à l’ailier fort de la franchise de New Orleans, Green décrit une expérience radicalement différente. Chaque prise de balle devient une charge, chaque pénétration un choc frontal. « Chaque fois que tu affrontes Zion Williamson, c’est une collision de face à chaque action », explique-t-il, soulignant un style de jeu basé sur l’impact constant.
Une puissance qui dépasse les standards NBA
Ce qui impressionne le plus Draymond Green, ce n’est pas seulement la force brute de Williamson, mais sa constance. Là où d’autres alternent attaques et temporisation, Zion ne relâche jamais la pression. « Ce que je respecte le plus dans son jeu, c’est qu’il n’arrête jamais. À chaque fois qu’il touche le ballon, il est en mode attaque », confie le défenseur des Warriors, avant d’ajouter, « Je ne sais pas si vous réalisez la force que Zion dégage ».
Cette intensité permanente laisse des traces. Green explique que ces affrontements ne se ressentent pas seulement pendant le match, mais surtout le lendemain. « Tu quittes le terrain en te disant : “Bon sang, je suis complètement courbaturé” », raconte-t-il, décrivant une succession d’épaules encaissées volontairement par un joueur qui recherche le contact plus que tout autre.
Ces louanges prennent encore plus de poids venant d’un ancien Défenseur de l’année, rarement prompt à distribuer des compliments. Pour Green, Williamson représente une anomalie physique dans la ligue actuelle, un mélange rare de vitesse, de puissance et d’agressivité vers le cercle.
Reste néanmoins une interrogation majeure : la durabilité. Ce style ultra-physique a déjà coûté cher à Zion, freiné par des blessures à répétition depuis le début de sa carrière. Limité à une trentaine de matchs la saison passée et déjà absent à de nombreuses reprises cette année, son impact sur les résultats de New Orleans s’en ressent.
