Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Toujours solaire à l’écran et populaire auprès du public, Camille Combal continue de régner sur le PAF. Mais derrière ce sourire communicatif, l’animateur doit composer avec une maladie rare qui le suit depuis son enfance. Une situation délicate qu’il n’hésite pas à évoquer avec franchise.
Figure incontournable de TF1 depuis son arrivée sur la chaîne en 2018, Camille Combal présente plusieurs émissions à succès et s’affirme comme l’un des animateurs les plus en vue du moment. Pourtant, le natif de Gap vit au quotidien avec le kératocône, une maladie oculaire qui altère sa vision et impose une vigilance constante. Déjà greffé d’un œil, il attend désormais un donneur pour le second. Au micro de RTL, Camille Combal avait expliqué la nature de sa pathologie :
« Au lieu d’être concave, ma rétine est convexe. C’est une maladie qui évolue jusqu’à ce que je doive me faire greffer la cornée. Ça gêne au niveau de la photophobie. Quand j’avais subi ma greffe, j’étais en pleine saison de TPMP. Je devais porter des lunettes fumées pendant un an à la télé à cause de la photophobie. Donc oui, esthétiquement, on ne va pas se mentir, c’est assez dérangeant. Avoir qu’un oeil, ce n’est pas pratique. J’ai subi une greffe de cornée et j’en attends une autre pour l’œil droit. C’est quelque chose de très important. Une fois qu’on se met sur la liste des greffes, on a plus qu’à attendre. Dès qu’il y aura un donneur compatible, j’irai au bloc. »
Sur le plateau de « Ton Quotidien », Camille Combal avait précisé l’impact concret de sa pathologie sur sa vie professionnelle et personnelle :
« Pour donner une idée aux gens, moi, sans mes lentilles, j’ai atteint jusqu’à – 13 et – 17 à mes yeux (…) Tu ne vois plus rien, tout est archi flou, tu peux plus sortir sans qu’on te tienne la main si t’as pas tes lentilles. La greffe ? Je ne suis pas encore inscrit sur liste d’attente, parce qu’après il y a une année où il faut presque prendre une année sabbatique… Tu ne supportes plus trop la lumière, donc il y a tout ce côté-là où tu ne peux plus exercer ce boulot-là. »
Et comme si le kératocône ne suffisait pas, Camille Combal a récemment découvert qu’il n’avait qu’un seul rein, une anomalie rare mais compatible avec une vie normale :
« J’ai d’ailleurs appris il n’y a pas longtemps en faisant une échographie que j’avais un seul rein. Il n’y avait rien dans mon carnet de santé. Mais je vis très bien avec. »
Malgré ces contraintes médicales, l’animateur conserve son énergie et sa bonne humeur légendaires. Ses lunettes fumées, longtemps perçues comme un simple accessoire, prennent désormais tout leur sens et témoignent de sa détermination à continuer à briller à l’écran malgré les épreuves.
