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Par Rédaction | Sport
L’idée fait rêver, presque instinctivement. Dans une NBA gouvernée par les superstars, refuser un joueur du calibre de Giannis Antetokounmpo semble contre-nature. Pourtant, à New York, la tentation se heurte à une réalité bien plus nuancée.
Depuis plus d’un an, les Knicks avancent ensemble, non sans heurts, mais avec une cohérence rarement vue ces dernières saisons. L’arrivée de Karl-Anthony Towns, au prix d’un transfert majeur, a déjà profondément remodelé l’identité de l’équipe. Cette transition lourde a demandé du temps, des ajustements et une accumulation d’automatismes que la franchise estime aujourd’hui précieux.
Dans ce contexte, même l’évocation de Giannis ne provoque plus l’emballement automatique. En interne, les dirigeants new-yorkais considèrent que leur effectif actuel a suffisamment appris de ses échecs récents en playoffs pour franchir un cap sans bouleverser l’équilibre existant. L’idée n’est pas de refuser l’ambition, mais de ne pas sacrifier une construction patiente pour une opportunité encore très hypothétique.
New York préfère la continuité à la précipitation
Car avant même de parler d’un intérêt concret, encore faudrait-il que Milwaukee place officiellement Giannis sur le marché, ce qui n’est pas le cas. Les Bucks cherchent toujours à renforcer leur effectif autour de leur star, et à six semaines de la trade deadline, le temps commence à jouer contre toute spéculation. De plus, les échanges d’une telle ampleur sont traditionnellement plus simples à orchestrer durant l’intersaison que dans l’urgence de février.
Giannis, lui, continue de produire à un niveau élite lorsqu’il est disponible. Avec près de 29 points, 10 rebonds et une adresse record à plus de 64 %, son impact reste indiscutable, malgré une saison freinée par des soucis au mollet. Son retour face à Chicago, marqué par 29 points et une fin de match polémique, a rappelé à quel point son nom suffit à enflammer la ligue.
Pourtant, selon plusieurs insiders, New York ne se sent pas obligé de rentrer dans la danse. « Jusqu’à nouvel ordre, les récents vainqueurs de la NBA Cup sont pleinement investis dans leur effectif actuel, conçu pour jouer le titre », explique Sam Amick, soulignant que les Knicks ne veulent pas « casser leur dynamique » pour une opération aussi risquée.
La question n’est donc pas de savoir si Giannis améliorerait New York sur le papier, mais si cela vaut le prix à payer. Aujourd’hui, la réponse semble claire : la franchise préfère voir jusqu’où ce groupe peut aller, plutôt que de tout remettre en jeu pour une superstar qui n’est même pas officiellement disponible.
