Par Rédaction | Sport
À seulement 19 ans, Cooper Flagg continue d’impressionner par sa maturité et sa constance. Alors que les Mavericks peinent à trouver de la stabilité collective, le rookie s’impose progressivement comme le point d’ancrage du projet. Son intensité, sa lecture du jeu et son engagement défensif donnent l’impression d’un joueur déjà formé, loin de l’image classique d’un jeune en apprentissage.
Ce qui frappe le plus les observateurs, ce n’est pas seulement son talent brut, mais sa capacité à influencer les matchs des deux côtés du terrain. Flagg joue avec une sérénité rare pour son âge, assumant des responsabilités majeures sans jamais sembler dépassé. Dans une équipe en reconstruction, il incarne déjà le futur visage de la franchise, avec une marge de progression qui intrigue toute la ligue.
C’est précisément ce potentiel qui a poussé Tim MacMahon à se montrer particulièrement enthousiaste. « Il a l’air d’un gamin, mais il ne joue pas comme un jeune. Sa moustache et sa barbe ne se rejoignent même pas… Attendez qu’il prenne un peu de coffre, ça va devenir effrayant », a-t-il lancé, soulignant à quel point Flagg est encore loin de son plein développement physique.
Un plafond qui rappelle les plus grands espoirs de la ligue
Les comparaisons ne se sont pas fait attendre. Comme LeBron James à son arrivée en NBA, Cooper Flagg est entré très jeune dans la ligue avec un profil polyvalent, capable de défendre, créer et scorer. Statistiquement, ses débuts se rapprochent de ceux du King, et certains records de précocité sont déjà tombés. À Dallas, beaucoup voient en lui le nouveau pilier après le départ de Luka Dončić, même si les styles diffèrent profondément.
Justement, MacMahon tient à nuancer les parallèles trop faciles. « Il est très fort, mais il n’est pas Luka… Ce sont des joueurs très différents », explique-t-il, avant d’insister sur un point clé : Flagg a la capacité d’impacter chaque possession défensive, là où d’autres stars brillent surtout par l’attaque. Cette polyvalence pourrait devenir sa marque de fabrique sur le long terme.
Pour franchir un nouveau cap offensif, un aspect de son jeu reste cependant à polir : le tir à trois points. Avec une adresse encore irrégulière derrière l’arc, Flagg dispose d’un axe de progression évident. « Je pense que le tir extérieur va venir. C’est une compétence qui se développe avec le temps. S’il y arrive, il peut devenir un scoreur d’élite », estime MacMahon, confiant dans sa capacité d’évolution.
Ce mélange de jeunesse, de maturité et de potentiel alimente déjà des projections ambitieuses. Pour certains observateurs, Cooper Flagg possède tout ce qu’il faut pour devenir un candidat crédible au titre de MVP dans un futur proche. Pour des Mavericks actuellement englués dans le bas du classement, cette perspective représente une lumière au bout du tunnel, même si le chemin vers le sommet s’annonce encore long.
