Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Acteur populaire toujours aussi apprécié des Français, Bruno Solo n’est pas de ceux qui sont nés avec une cuillère en argent dans la bouche. Alors forcément, le Parisien s’est exposé à quelques dérives durant sa jeunesse, dont une qui avait carrément viré à « l’addiction », d’après son propre terme. Il s’en est expliqué récemment lors d’un entretien donné à la RTBF.
De « Caméra Café » à « La vérite si je mens » en passant par tant d’autres projets, Bruno Solo s’est constitué une bien belle carrière en plus de 30 ans d’activité. Également connu pour son engagement politique à gauche, l’acolyte d’Yvan Le Bolloc’h a été évidemment influencé par sa jeunesse relativement modeste, lui qui est né d’un père staffeur et d’une mère au foyer. Alors rapidement, le vol est devenu une alternative intrigante.
Bruno Solo addict aux vols et larcins dans sa jeunesse
Interrogé il y a quelques mois par RTBF, l’un des principaux médias belges, Solo a assumé avoir toujours voulu « la même chose que les autres », alors qu’il avait grandi « dans une famille qui n’avait pas beaucoup d’argent ». La conclusion :
Je me suis mis à voler tout ce qui passait.
Dans leur cleptomanie, le futur acteur et ses amis étaient évidemment aidés par une époque nettement plus en dilettante que l’actuelle. Alors pour voler des shorts, des raquettes, ou même des plantes pour offrir à sa mère, l’idée était claire : plus c’est gros, plus ça passe !
Je vous parle des années 1970/1980, les caisses n’étaient pas automatiques. Il y avait des sorties libres. Les gars ne pouvaient pas imaginer que la plante était un truc que vous aviez volé. Normalement, les gens volent des objets qu’on peut mettre dans la poche ou camoufler. Mais c’est là que vous vous faites choper !
C’était à celui qui volait le plus (…) Je n’ai pas beaucoup joué au tennis avec des raquettes que j’avais achetées. On était assez doués, mais on s’est fait choper quelques fois quand même !
Allant jusqu’à se fixer des défis avec ses amis, Bruno Solo confesse :
C’était devenu une sorte d’exercice et d’addiction.
Fort heureusement, et bien qu’il n’ait jamais rien commis de très grave, l’interprète d’Hervé Dumont a ensuite laissé ses mauvaises habitudes au placard pour entrer de plain-pied dans la vie professionnelle. D’abord journaliste, il a ensuite accédé à la célébrité avec Yvan Le Bolloc’h. Et, comme le veut l’expression consacrée, le reste appartient à l’histoire.
Comme de nombreux acteurs devenus célèbres, Bruno Solo a flirté avec l’illégalité durant sa jeunesse. Une expérience dont il peut aujourd’hui rigoler, mais qui n’est tout de même clairement pas à conseiller. En tout cas, cette révélation n’est pas si surprenante que cela au regard du côté rebelle du bonhomme !