Par Rédaction | Sport
Figure emblématique du sport féminin américain, Hope Solo a pris part à quatre Jeux Olympiques au 21ème siècle. De fait, la footballeuse est forcément l’une des athlètes les plus au courant de ce qu’il se passe au sein du fameux village, y compris dans la sphère intime. Et visiblement, l’appétit sexuel des sportifs n’est pas un mythe, mais bien une réalité…
Indissociable de chaque édition des Jeux, le village olympique s’accompagne de son lot de rumeurs et de « on dit » depuis la nuit des temps. L’un d’eux porte évidemment sur la sexualité des athlètes, et pour cause : plus de 220.000 préservatifs ont été à mis à disposition à Paris pour les 14.500 sportifs présents, soit plus d’un par jour par personne !
Il faut dire que si certains nient, nombreux sont les Olympiens qui se laissent aller, soit pour profiter à fond de l’expérience, soit pour faire tomber la pression. Le volleyeur britannique Andrew Pink raconte :
L’histoire du sexe, ce n’est pas un mythe. Les gens se cherchent en permanence, tout le monde est grande forme physique… Une fois les épreuves terminées, ça devient vraiment fou.
Hope Solo balance sur la sexualité au village olympique
Interrogée il y a plusieurs années sur le sujet, Hope Solo avait apporté sa pierre à l’édifice. Et la gardienne aux 202 sélections n’avait pas cherché à faire dans la dentelle :
Il y a beaucoup, beaucoup de sexe. J’ai vu des gens le faire directement dehors.
Surprenant ? Absolument pas lorsque l’on se fie à un autre sportif, qui a témoigné sous couvert d’anonymat auprès du « Parisien » il y a quelques semaines :
J’ai vu du monde sur les machines à laver… Cela paraît logique qu’il y ait des relations sexuelles lorsqu’on rassemble autant de monde sur un même lieu, d’autant plus avec une population jeune et gorgée d’hormones. Il se passe exactement la même chose pendant des vacances entre jeunes ou lors de séminaires d’entreprise. C’est juste que l’échelle est plus grande.
Tout le monde porte une accréditation avec son nom dessus, on peut facilement se retrouver par la suite et se donner rendez-vous.
Ces dernières années, le sujet est devenu de moins en moins tabou, et la mentalité « ce qu’il passe au village reste au village » a désormais laissé place à de nombreux récits rocambolesques de la part d’anciens athlètes, qui assument au grand jour. Et c’est finalement Greg Rutherford, médaillé d’or au saut en longueur en 2012, qui résume le mieux la chose :
J’ai été sidéré de voir le nombre de gens qui se sont bourrés la gueule, et toutes celles et ceux qui passaient de chambre en chambre pour coucher.
Les témoignages sont formels et se recoupent tous ou presque : oui, le village olympique est un nid à amourettes sans lendemain, dans un mélange d’euphorie, de fête et de rencontres en tous genres. Et tant que tout le monde se protège bien, ce qui est le cas, il n’y a évidemment pas de mal à se faire du bien !