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Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Fort d’une carrière longue de près de deux décennies, Kevin Gameiro en a passé une bonne partie du côté de l’Espagne. L’ancien international français était d’ailleurs revenu sur les différences entre la Liga et la Ligue 1, en interview avec France Football.
Malgré ses racines portugaises, il n’a jamais envisagé une seule seconde de porter les couleurs de la Seleção. Pour autant, Kevin Gameiro a bien un attachement profond envers la péninsule ibérique… sauf que celui-ci est lié à l’Espagne. Car sur les 715 matchs qu’il a disputés tout au long de sa carrière, l’ancien attaquant en a joué plus de la moitié (450) en étant affilié à une écurie de la Liga.
Champion de France en 2013 avec le Paris Saint-Germain, l’ancien produit du Racing Club de Strasbourg a mis le cap sur le pays voisin dès l’été suivant alors que le club francilien commençait lentement mais sûrement à se remplir de superstars. Ce fut peut-être le meilleur choix de sa vie sportive puisqu’il a garni son armoire à trophées de cinq trophées supplémentaires, dont quatre Ligues Europa avec Séville et l’Atletico Madrid.
Au total, Gameiro a inscrit un joli total de 64 buts en Liga entre 2013 et 2021, date de son retour en France sous les couleurs de Strasbourg. Avec huit saisons passées en Espagne, il a pu se faire une bonne idée du style de football pratiqué là-bas et en avait d’ailleurs décrypté les différences avec son homologue tricolore auprès de France Football :
Kevin Gameiro charmé par le football et la vie en Espagne
Partout, on m’a demandé que je défende, et pas seulement à l’Atlético. En France, tu dois attendre les passes pour aller vers l’avant. C’était rare que je descende pour défendre ou pour aller chercher des passes au milieu de terrain.
Outre cela, le scoreur s’était montré dithyrambique sur son quotidien en Espagne :
Il y a une qualité de vie extraordinaire. Tu vis dans la rue toute l’année, il y a du soleil, de la chaleur… C’est parfait. Je me rappelle d’un moment. J’étais avec mes parents dans le centre ville, quand on a croisé une vieille dame d’au moins 80 ans. Elle m’a pris dans ses bras. J’étais choqué, elle voulait une photo avec moi. L’amour du club se transmet de grands parents à petits enfants.
En plus de ne pas avoir à se plaindre de la météo, Gameiro a rapidement été frappé par la ferveur légendaire des supporters ibériques, le ballon rond étant de loin le sport numéro 1 dans ce pays. Le rapport qu’entretiennent ces derniers avec les joueurs de leur ville n’était pas non plus pour lui déplaire, et on comprend aisément pourquoi.
Ce n’est pas sans raison que Kevin Gameiro a passé huit saison au sein du championnat espagnol. Non seulement il a connu un joli succès là-bas, surtout en compétitions européennes, mais il était également conquis par le cadre de vie qui s’offrait à lui.
