En Angleterre pendant 6 ans, Yohan Cabaye avoue : « Au bout de 20 minutes, je n’en pouvais plus »

Yohan Cabaye
BeIN Sports (DR)

Par Joël Pütz | Journaliste sportif

Légende vivante du LOSC, Yohan Cabaye a par la suite quitté son club de coeur pour effectuer plusieurs passages par l’Angleterre. Cette aventure de l’autre côté de la Manche, l’ex-international français n’est d’ailleurs pas près de l’oublier.

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Les adieux ne furent pas faciles, voilà qui est certain. À l’été 2011, soit quelques semaines après avoir été sacré champion de France avec Lille, Yohan Cabaye s’envolait ainsi vers d’autres horizons et plus précisément vers la Premier League. Le début d’une relation plutôt longue durée entre le milieu de terrain français et l’Angleterre.

Car après avoir passé trois saisons du côté de Newcastle, le Français ne reviendra qu’une seule saison en Ligue 1 avant de traverse à nouveau la Manche, s’engageant cette fois-ci avec Crystal Palace où il restera également trois ans. Au total, l’ex-international tricolore disputera en tout 175 matchs en premier League (26 buts, 16 passes décisives).

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Yohan Cabaye (es)soufflé par l’intensité des matchs en Premier League

En 2012, un an seulement après ses débuts dans le championnat anglais, Cabaye se montrait d’ailleurs impressionné par le rythme imposé sur les gazons de celui-ci, citant notamment ses débuts comme un exemple très parlant :

Au bout de vingt minutes je n’en pouvais plus, j’ai regardé le chronomètre. À la fin, j’ai pris mes stats, j’avais tout multiplié par deux par rapport à Lille.



Quelques mois plus tôt, alors qu’il venait juste de signer à Newcastle, la légende du LOSC (253 matchs) avait déjà comparé le style anglais à celui de son homologue français, à l’occasion d’une interview publiée sur le site de son ancienne écurie :

Ce n’est pas du tout pareil dans l’intensité, notamment aux entraînements. Je le remarque de jour en jour. Il faut vite se mettre au diapason, sinon on peut souffrir.

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L’équipe possède de bons joueurs qui cherchent à tout prix à monopoliser le cuir par une importante possession de balle. Je m’y sens bien, d’autant qu’il y a plusieurs Français dans le groupe (comme Hatem Ben Arfa, ndlr).

Plus globalement, Cabaye se disait également charmé par l’ambiance qui régnait dans la ville de son nouveau club, où le ballon rond est évidemment le sport favori :

La première image, c’est le stade. On ne voit que lui quand on arrive puisqu’il se situe en pleine ville. Les gens ne vivent que pour le football. Partout où tu vas, on porte le maillot de Newcastle. C’est impressionnant ! Ce club jouit d’une grande notoriété car il possède un passé prestigieux. Par exemple, lors de l’un de nos premiers matchs amicaux contre une équipe de cinquième division, il y avait 9.000 personnes au stade dont 6.000 fans des Magpies.

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Il n’avait pas fallu longtemps à Yohan Cabaye pour constater la différence flagrante entre la Premier League et la Ligue 1. Au bout de quelques minutes seulement dans son premier match pour Newcastle, le milieu de terrain était déjà pratiquement KO debout…

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