puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Nouveau phénomène du tennis espagnol, Carlos Alcaraz tente de suivre les traces de Rafael Nadal tout en écrivant sa propre histoire. Suite à sa récente défaite en finale du tournoi de Barcelone, il n’a toutefois pu se montrer qu’admiratif devant son aîné.
À l’instar des fans français qui redoutaient les départs à la retraite de Jo-Wilfried Tsonga, Gilles Simon ou Richard Gasquet, le tennis espagnol pouvait appréhender « l’après-Rafael Nadal ». Il semblerait cependant que ces craintes n’aient plus lieu d’être. Un autre prodige ibérique a en effet déjà montré qu’il était capable d’assurer la suite de son illustre prédécesseur, à savoir Carlos Alcaraz, encore très en vue ces derniers jours.
Carlos Alcaraz incrédule devant les exploits de Rafael Nadal
Récent vainqueur du Master 1000 de Monte Carlo, Alcaraz semblait également bien embarqué pour remporter le tournoi de Barcelone. Opposé en finale à Holger Rune, il a néanmoins été plombé par une blessure au niveau du psoas et s’est incliné (7-6 [6], 6-2). Qu’à cela ne tienne, Nadal se serait immédiatement enquis de son état de santé par le biais d’un texto, comme il l’a révélé en conférence de presse :
Carlos Alcaraz : Il ne m’a pas donné de conseil mais il m’a écrit pour m’encourager. Il m’a aussi dit qu’il espère que ce n’est rien de grave et que je vais pouvoir rapidement reprendre l’entraînement pour être au top de ma forme à Madrid.
Rassurant quant à sa participation à l’open madrilène, « Carlitos » risque malgré tout de ne pas y débarquer à 100% de ses capacités physiques.
Rafa, lui, s’y présentait régulièrement avec les titres de Monte Carlo et Barcelone en poche durant ses grandes heures. De quoi pousser son jeune homologue, incapable de réussir un tel enchainement, à l’admiration :
Carlos Alcaraz : Comme tout le monde, je ne peux que m’incliner devant lui pour ce qu’il a fait semaine après semaine sur terre battue.
J’ai beau jouer depuis longtemps au tennis et bien connaître le circuit, c’est quelque chose qu’il faut valoriser. Il faut se rendre compte à quel point c’est dur physiquement et mentalement. Tout gagner d’une semaine à l’autre… C’est impossible !
En effet, selon Alcaraz, l’exigence de la surface ocre rendrait les exploits qu’y a réalisés son aîné encore plus impressionnants et louables. Voire même… dingues :
Carlos Alcaraz : La tournée sur terre battue est courte mais très intense. Si tu joues tous les tournois, il n’y a pas d’interruption et c’est là toute la difficulté pour un joueur et son équipe. Il faut être constant, communiquer sur ses sensations, son corps, ses besoins… Donc oui, c’est presque fou de terminer la tournée sur terre battue en bonne condition physique et, surtout, mentale si tu gagnes des matches.
Certes très à l’aise sur cette surface, Carlos Alcaraz n’a encore jamais réussi à faire un sans-faute durant la tournée sur terre battue. Ce, à l’inverse d’un Rafael Nadal qui avait fait de cette improbable prouesse sa spécialité durant sa brillante carrière.
