Par Guillaume Kagni | Journaliste sportif
Après un premier tour relativement facile contre les Lakers, les Timberwolves vont s’attaquer à un autre gros nom de la conférence Ouest : les Warriors. À l’aube de cette série, Mike Conley est revenu sur les nombreux différends entre les deux franchises.
L’été dernier, lorsque les dirigeants des Timberwolves ont décidé de se séparer de Karl-Anthony Towns, les fans des Timberwolves n’étaient pas les plus sereins. En effet, le n°1 de la Draft 2015 s’imposait comme le complément parfait pour Anthony Edwards, le nouveau franchise player, mais aussi pour un Rudy Gobert recruté à prix d’or.
Si la saison régulière n’a pas été linéaire dans le Minnesota, force est de constater que ce trade n’a rien changé aux ambitions du groupe mené par Chris Finch. Même avec un Ant Man limité par les Lakers, les Wolves se sont aisément qualifiés pour le second tour. Pour retrouver la finale de conférence, il faudra venir à bout d’un autre gros morceau : les Warriors.
Mike Conley cash sur les tensions avec Golden State
Outre le niveau de jeu, les nombreuses histoires qui existent entre ces deux groupes devraient captiver les spectateurs. Jimmy Butler qui revient dans le Minnesota après s’être mis l’état à dos en 2019, Draymond Green qui va affronter Rudy Gobert sur une série entière après l’avoir étranglé… Le vétéran Mike Conley est revenu sur toutes ces choses en conférence de presse.
Je n’étais pas là, donc je ne sais pas si je suis celui qui comprend le mieux la relation entre Jimmy Butler et la franchise. En revanche, je sais ce que cette série veut dire pour la ville, je sais ce que les Warriors représentent. Ils ont remporté de nombreux titres, il y a aussi Draymond Green qui a voulu étrangler des gars… C’est excitant, il va y avoir une grosse attente autour de la série. On veut jouer ces rencontres.
Parce qu’ils sont l’équipe la plus dominante de la dernière décennie, avec pas moins de 4 titres remportés, les Warriors savent qu’ils sont l’ennemi de toute la conférence Ouest. Mais l’accueil sera encore plus hostile dans le Minnesota, où Jimmy Butler et Draymond Green ne sont pas, et ne seront jamais pardonnés pour leurs offenses.
Et puis, Mike Conley a beau se détacher de la situation, il a lui aussi des comptes à régler avec l’intérieur. Il y a 10 ans, alors qu’il revenait à peine d’une fracture au visage, il avait été frappé à ce niveau par Draymond lors d’une série entre Golden State et Memphis. Il avait dû se faire opérer à nouveau afin d’installer une plaque de métal sous la peau.