puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Dans quelques jours, Manon Fiorot se battra pour le titre de championne des poids mouches de l’UFC. En amont de son choc contre Valentina Shevchenko, la Française s’est d’ailleurs montrée très honnête à propos de la propriétaire de la ceinture.
L’UFC 315 marquera peut-être un tournant dans l’histoire du MMA français. Manon Fiorot a en effet l’occasion de devenir la première champion incontestée issue de l’Hexagone, au sein de la prestigieuse organisation dirigée par Dana White. Autant dire qu’elle doit faire face à pas mal de pression avant de défier Valentina Shevchenko.
Ayant nettoyé la division des poids mouches depuis longtemps, la Niçoise a dû patienter avant d’obtenir son title shot. Voilà qui est fait et elle compte bien exploiter cette opportunité au maximum, du côté de Montréal. Interrogée par RMC Sport à quelques jours du combat, elle a expliqué n’avoir négligé aucun détail dans sa préparation :
Manon Fiorot optimiste avant son combat à l’UFC 315
C’est l’un des camps d’entraînement les plus difficiles que j’ai faits. Il y avait beaucoup de filles, toutes différentes, mais très fortes dans leurs domaines. On a cherché les meilleures strikers, grapplers, et combattantes complètes en MMA. Les meilleures d’Europe. Des gauchères, comme Valentina. J’ai eu les meilleurs sparrings possibles.
Je pense être une meilleure strikeuse que Valentina. Face à moi, je pense qu’elle sera très prudente, et je la vois tenter de lutter assez tôt. Je l’ai déjà croisée à mes débuts, et on n’a pas le même gabarit. Elle est plus petite et beaucoup moins costaud. Elle doit d’ailleurs moins « cut » que moi.
Autant de raisons qui lui font donc penser qu’elle peut s’emparer de la ceinture.
Pour autant, Fiorot ne se laisse pas aveugler par son assurance et sait que le défi reste de taille. Shevchenko demeure après tout une légende du MMA féminin, elle qui est notamment l’une des protégées de Khabib Nurmagomedov en personne. La Tricolore ne cache d’ailleurs pas son admiration pour « Bullet », bien qu’elle estime que sa propre fougue pourrait bien faire la différence face à son aînée, le 10 mai prochain :
C’est une légende. C’est l’une des femmes qui a le plus défendu cette ceinture. Quand je suis arrivée à l’UFC, il y a quatre ou cinq ans, elle était déjà championne. Pour moi, c’était évident que je finirais par l’affronter un jour ou l’autre. C’est une championne vraiment dominante. Aujourd’hui, elle est plutôt sur la fin. Je ne sais pas si elle a encore autant de motivation que moi, qui rêve de ce moment depuis mes débuts à l’UFC.
