puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Légende d’Atlanta et de Dallas, Jason Terry a notamment eu l’occasion de côtoyer le grand Dirk Nowitzki. Mais l’arrière avait déjà été le coéquipier d’un autre Européen avant ça… et il avait comparé ce dernier à Michael Jordan, rien que ça.
Les fans des Mavericks se souviendront encore avec bonheur de sa contribution. Remplaçant de luxe dans le Texas à la fin des années 2000 et au début de la décennie suivante, Jason Terry fut l’un des éléments clés du sacre de 2011 contre Miami. Si Dirk Nowitzki était le leader du cinq majeur, l’arrière scoreur était celui du banc.
Mais il ne faut pas oublier que Dallas ne fut pas la première franchise du Sixième Homme de l’Année 2009, loin s’en faut. Avant ça, « Jet » était devenu une légende des Hawks entre 1999 et 2004, tournant à près de 20 points de moyenne dès sa saison sophomore. C’est d’ailleurs en Géorgie qu’il est devenu le coéquipier d’un certain Toni Kukoc.
Jason Terry impressionné par le style de jeu de Toni Kukoc
Triple champion NBA avec les Bulls de Michael Jordan, le Croate avait rejoint Atlanta en 2001 à l’âge de 32 ans. Et s’il n’est finalement resté qu’un an et demi sur place, il ne lui en aura pas fallu plus pour marquer ses coéquipiers. Interrogé par ESPN quelques mois après son arrivée, Terry n’avait pas tari d’éloges sur l’intérieur européen :
Toni attire énormément l’attention. J’attire l’attention quand je pénètre, mais pas autant que Toni, car il est très long et peut marquer des lay-ups et finir devant des joueurs plus grands. Toni attire l’attention comme Allen Iverson ou d’autres grands joueurs, mais son truc, c’est qu’il n’y a pas de fioritures dans son jeu. C’est peut-être dû au fait qu’il a joué avec Michael Jordan, mais Toni est un joueur très direct.
Quand il obtient le ballon, il va soit tirer, soit dribbler et créer pour quelqu’un d’autre. Mike l’a fait et Toni jouer le même style.
Un énorme compliment pour celui qui est considéré comme l’un des meilleurs basketteurs jamais issus du Vieux Continent. Coach des Hawks à cette époque, Lon Kruger le louait tout autant pour le rôle que Kukoc endossait sur le terrain :
Toni est exactement ce qu’il nous faut. C’est un joueur qui peut faire tourner notre attaque. Il soulage Jason et nos autres jeunes joueurs. Notre attaque est bien meilleure avec Toni sur le terrain, beaucoup plus fluide. Nous pouvons enfin envisager de nous éloigner d’un système très basique maintenant qu’il est avec nous.
