L’ayant côtoyé à l’Inter, l’avis honnête de Sébastien Frey sur le Brésilien Ronaldo

Sébastien Frey et Ronaldo
ActuFoot (Youtube) / Damiano R9 (Youtube)

Par Joël Pütz | Journaliste sportif

Ayant fait la quasi-totalité de sa carrière en Italie, Sébastien Frey s’est révélé sous les couleurs de l’Inter Milan. L’ancien portier de l’Équipe de France y avait d’ailleurs été le coéquipier du légendaire Ronaldo, sur lequel il avait donné son avis tranché.

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Hormis une première saison en Ligue 1 à Cannes, il n’aura finalement jamais joué dans l’Hexagone. À la place, Sébastien Frey s’est fait un nom du côté de la Serie A, où il a joué entre 1998 et 2013. Un choix osé qui lui avait d’ailleurs valu bien des critiques dans son pays d’origine, mais le gardien de but s’en était finalement facilement accommodé comme il l’expliquait en interview avec Foot d’avant en 2019 :

Je l’ai payé de ma personne. Quand j’ai signé à l’Inter à 18 ans, la presse française ne m’a pas épargné. On a dit que j’étais un mercenaire, que je partais seulement pour l’argent et que je n’allais pas y arriver. Quand j’ai commencé à gagner ma place en Italie, ç’a été une revanche personnelle énorme.

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Tous les grands champions comme Youri Djorkaeff, Ronaldo, Taribo West, Gianluca Pagliuca, Giuseppe Bergomi, Roberto Baggio, Javier Zanetti étaient encore à la Coupe du Monde 1998. Lorsqu’ils sont revenus, il y avait environ 3.000 spectateurs à chaque entraînement. Quand Youri est arrivé, les Français étaient fiers de parler du titre de Champion du Monde. Pour moi, une saison d’entraînement à l’Inter Milan correspondait à deux saisons pleines dans un autre club plus ordinaire.



Sébastien Frey en admiration devant le talent de Ronaldo

S’il n’a jamais gagné le moindre trophée à Milan, le portier a tout de même eu l’occasion de côtoyer certains des plus grands joueurs de l’époque. Parmi eux, un certain Ronaldo qui était arrivé à l’Inter un an avant Frey et qui n’avait pas perdu de temps pour s’imposer comme une superstar dans la Botte, après avoir déjà connu du succès à Barcelone. Le Tricolore ne cachait pas son admiration pour l’attaquant brésilien :

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Je le dis depuis toujours. Il était spécial, à part. C’était le meilleur de toute sa génération. C’était extraordinaire pour moi de me retrouver face à lui à l’entraînement. Sans parler des séances de coups francs avec Roberto Baggio et de tirs-au-but avec Youri Djorkaeff. J’étais jeune, je faisais du rab à la fin de chaque entraînement. C’était un plaisir de me retrouver face à eux. Magique.

J’avais les meilleurs joueurs du monde en face de moi. Je me disais que si j’arrivais à stopper leurs tentatives, j’arriverais à m’interposer devant tout le monde.

Il est vrai que quand on fait quotidiennement face à un scoreur d’élite comme R9, qui terrorisait la terre entière au début des années 2000, ça aide à progresser.

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