Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Ancien international français, Sébastien Squillaci avait notamment fait un détour par l’Espagne le temps de deux saisons, entre 2008 et 2010. Portant alors les couleurs du FC Séville, le défenseur s’était exprimé sur cette aventure ibérique après de SoFoot.
Les fans de Monaco et de Corse se souviendront avec bonheur de son nom. Avec 157 matchs disputés en six là-bas, Sébastien Squillaci s’était révélé comme un excellent défenseur central au sein du club du Rocher. Ayant du sang corse en lui, le Toulonnais a également effectué deux séjours sur l’île, d’abord à Ajaccio puis du côté de Bastia où il a mis un terme à sa carrière de joueur.
Au milieu des années 2000, il avait par ailleurs fait partie de la folle épopée de l’Olympique Lyonnais, remportant deux titres avec les Gones. De quoi lui ouvrir les portes de l’Équipe de France mais aussi des ligues étrangères, Squillaci s’engageant ainsi avec Séville en 2008 où il retrouvait son compatriote Julien Escudé. Interrogé par SoFoot en 2015, il revenait d’ailleurs avec beaucoup de nostalgie sur son séjour en Espagne :
Sébastien Squillaci ravi de ses deux saisons en Espagne
Avoir Julien là-bas m’a beaucoup aidé, en dehors et sur le terrain. Pour l’intégration, c’était top. Il était là depuis des années. Je ne parlais pas un mot d’espagnol. La première année, on finit troisième, deuxième meilleure défense, dans un gros club espagnol. Donc ça a été bénéfique pour nous deux en sélection. C’était la preuve qu’on était complémentaires. Mais le sélectionneur me connaissait déjà bien, et Julien aussi, depuis les Espoirs…
J’ai découvert et adoré la ville grâce à Julien. On a en commun d’aimer les bonnes tables. Il m’a fait connaître la corrida, ou les taureaux en liberté aussi. Et puis la Feria, la vie à l’espagnole, vivre dehors, jusque tard le soir, même si je suis du Sud, c’est spécial ! Il faut aussi voir la ferveur dans ce stade, avant le match, quand l’hymne commence…
Natif du sud de la France, Squillaci se retrouvait évidemment dans l’ambiance régnant sur la péninsule ibérique. En plus d’y découvrir le cadre de vie idéal, le défenseur a connu du succès sportif en Andalousie puisqu’il y a remporté la coupe nationale en 2010. Un souvenir incroyable qui lui mettait un peu de baume au coeur, alors qu’il s’apprêtait à quitter l’Espagne pour rallier l’Angleterre et Arsenal après le Mondial :
La finale de la Coupe du Roi qu’on gagne contre l’Atlético au Nou Camp est un des plus beaux matchs que j’ai joués en terme d’ambiance, deux des plus beaux publics d’Espagne, 85.000 personnes, extraordinaire. Une fin en fanfare, surtout que ma deuxième saison a été difficile : blessé, un changement de coach qui me faisait moins confiance…