Par Joël Pütz | Journaliste sportif
La rivalité entre les États-Unis et la France a peut-être atteint son apogée, suite aux Jeux Olympiques de Paris. En témoigne d’ailleurs cette déclaration signée Anthony Edwards à l’encontre de Bilal Coulibaly, que le sophomore des Wizards a partagée.
L’occasion était parfaite. Quoi de mieux que les Jeux Olympiques à domicile pour battre Team USA et lui dérober la médaille d’or ? L’Équipe de France n’en est d’ailleurs pas passée très loin à Paris, en 2024. Il aura fallu un money time d’anthologie de la part de Stephen Curry pour que l’ogre américain prenne le large pour le bon, alors que les hommes de Vincent Collet étaient restés dans la rencontre jusqu’au bout en finale.
Malheureusement, ce ne fut donc pas suffisant et si la médaille d’argent n’en demeure pas moins une très belle récompense, les Bleus ne veulent évidemment pas s’en contenter. Personne n’a oublié les larmes de Victor Wembanyama après la défaite, symbole de son désir de triompher au plus haut niveau. Les Jeux de Los Angeles 2028 constitueront donc à leur tour l’occasion de prendre leur revanche contre les US.
Anthony Edwards provoque Bilal Coulibaly et les Bleus
On peut d’ailleurs noter que parmi ces derniers, il y a quelques joueurs qui prennent au sérieux le rival français. Anthony Edwards en fait notamment partie, le coéquipier de Rudy Gobert aux Timberwolves ayant ainsi tenu des propos très clairs pendant une conversation avec Bilal Coulibaly. La pépite de Washington est d’ailleurs revenu sur cet échange récemment, par l’intermédiaire de sa chaîne Youtube :
Du coup Alex (Sarr) à un moment il était aux lancers francs, et j’ai échangé un peu avec Anthony Edwards. Il me parlait en vrai du futur de l’Équipe de France, il disait que ouais c’était impressionnant quoi, tous les jeunes qu’on ramenait etc. et voilà… Il rigolait un peu dessus en disant que ouais, on arrivait en force mais qu’on allait pas pouvoir les battre quand même.
Ultra-confiant comme à son habitude, Ant-Man avoue ne pas voir l’EDF battre les États-Unis dans les années qui viennent. Pour autant, il n’a aucun mal à reconnaître que l’essor du basket-ball en France est impressionnant. Les deux derniers first picks de draft en sont ainsi originaires avec Victor Wembanyama et Zaccharie Risacher tandis que la nation bleu-blanc-rouge dispose du plus gros contingent non-américain de la NBA.
Non seulement ça, mais les joueurs capables d’être des tauliers voire des stars de la ligue américaine se font de plus en plus nombreux. Wembanyama incarne l’avenir des Spurs, Gobert est un quadruple Défenseur de l’Année, Risacher, Coulibaly et autres Sarr sont promis à un brillant avenir, Guerschon Yabusele va être très courtisé cet été sur le marché des transferts… Il y a donc bien des raisons de se méfier d’eux.