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Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Victor Wembanyama a eu l’impact d’un ouragan depuis qu’il a fait ses débuts en NBA. Preuve en étant d’ailleurs cette statistique complètement folle sur les deux saisons qu’il a disputées aux États-Unis, le Français dominant (très) largement la concurrence.
Son retour sera probablement le plus attendu de tous en 2025-26. Alors que des superstars comme Damian Lillard ou Jayson Tatum pourraient ne pas jouer de la saison à cause de leurs blessures, Victor Wembanyama devrait normalement être en tenu dès le coup d’envoi. À condition que sa convalescence se passe bien évidemment, alors qu’il se remet d’une thrombose veineuse profonde diagnostiquée en février.
C’est donc toute la fanbase des Spurs qui croise les doigts pour qu’il puisse rejouer dès que possible, lui qui n’a pas perdu de temps pour s’imposer comme le franchise player incontesté des Texans. Alors qu’il n’est encore âgé que de 21 ans, Wembanyama a déjà prouvé qu’il était capable d’être le leader d’une équipe. Non seulement son attitude sur et en dehors des terrains est exemplaire, mais il est monstrueux en match.
La propreté folle de Victor Wembanyama aux contres
Après 117 matchs de saison régulière, l’Alien tourne ainsi à plus de 24 points, 11 rebonds et surtout, 3.7 contres de moyenne. Sans surprise, c’est lui qui a dominé le classement des meilleurs contreurs durant sa saison rookie puis pendant sa campagne sophomore. Et ce alors qu’il n’a joué que 47 matchs durant cette dernière… ce qui ne l’empêche pas d’être toujours au sommet, même quand on ajoute les stats de playoffs.
Avant sa draft, son potentiel défensif était déjà complètement fou aux yeux des scouts et le vice-champion olympique 2024 n’a fait que confirmer les espoirs en lui depuis. Un internaute fan de San Antonio a d’ailleurs récemment dévoilé une statistique qui démontre à quel point l’ancien joueur de Boulogne-Levallois est impérial près cercle :
@spurs_muse : Le plus grand nombre de contres auquel on a soustrait les fautes au cours des deux dernières saisons : 172 – Victor Wembanyama ; (écart), (oui c’est un gros écart), (honnêtement, c’est un énorme écart), (non sérieusement, ça continue), (je sais, c’est dingue), 30 – Walker Kessler ; 13 – Anthony Davis. C’est juste un protecteur de cercle tellement efficace.
Wemby ne se contente pas simplement de contrer tout ce qui bouge, il fait cela avec une grande intelligence en évitant de faire faute au passage. De quoi se montrer encore plus dissuasif dans la peinture alors que les attaquants adverses n’osent parfois même pas aller se frotter à lui. Quand on dit que le jeune pivot pourrait devenir l’un des meilleurs défenseurs de l’histoire du basket-ball, ce n’est pas dénué de sens.
