Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Arrivé aux Spurs un an avant Victor Wembanyama, Jeremy Sochan a fait partie des premiers membres de la franchise à l’y accueillir. Cela lui a permis de nouer des liens forts avec le Français… et de découvrir ses habitudes loin des terrains et des caméras.
Sans prendre trop de risques, les fans peuvent affirmer que l’effectif de leur équipe ne reviendra pas tel quel l’an prochain. La logique veut en effet que les Spurs y apportent quelques retouches, eux qui sont partis en vacances avec un goût plutôt amer en bouche. Il faut dire que leur principal objectif de la saison, à savoir se qualifier pour les playoffs, n’a pas été rempli et devra impérativement l’être en 2026.
Au moment de débuter leur intersaison, plusieurs joueurs de la franchise pouvaient donc craindre d’avoir disputé leur dernier match à San Antonio. Les rumeurs vont d’ailleurs en ce sens et laissent présager certains départs de cadres tels que Devin Vassell et/ou Keldon Johnson. Jeremy Sochan doit également se méfier, même si sa (très) bonne entente avec Victor Wembanyama pourrait lui permettre d’être épargné.
Jeremy Sochan révèle les précieux secrets de Victor Wembanyama
Membre des Spurs depuis désormais près de trois ans, Sochan se trouvait au Barclays Center lors de la Draft 2023. Il a donc pu réserver un chaleureux accueil à Wembanyama, quelques minutes seulement après avoir appris qu’il évoluerait à ses côtés. Depuis, l’ailier polonais a pu constater le talent prodigieux de son coéquipier… mais aussi sa routine bien à lui, qu’il a récemment révélée à Bryan Kalbrosky de USA Today :
Jeremy Sochan : Pour moi, ce que les gens doivent savoir sur Victor, ce sont toutes les petites choses qu’il fait au quotidien comme jouer aux échecs, travailler sur sa santé mentale et faire du yoga. Tous ces trucs-là jouent un rôle dans sa manière d’être et sa production sur le parquet. Je pense que les gens se contentent de le résumer à son talent, et c’est vrai qu’il est capable de faire des choses extraordinaires.
Mais ce sont tous les autres trucs qu’il fait qui lui permettent vraiment d’être aussi bon sur le terrain. Certes, les gens ne réalisent pas parce qu’il fait ça à l’abri des regards, mais c’est quelque chose de très important.
À 21 ans seulement, Wemby sait qu’une carrière de basketteur ne se joue pas seulement sur le parquet ou à l’entraînement. Très tôt dans sa carrière, il a dès lors adopté des habitudes et inséré des passe-temps très spécifiques à son quotidien afin d’en bénéficier pendant ses matches. Et à en croire le discours livré par Sochan, ces choix s’avèrent payants et s’inscrivent dans sa volonté d’écrire l’histoire :
Jeremy Sochan : Il est vraiment très attaché à ces petites habitudes et n’y déroge jamais. Il veut devenir le plus grand joueur de tous les temps.