Par Guillaume Kagni | Journaliste sportif
Parce que les Français sont de plus en plus nombreux en NBA, l’impact d’un Boris Diaw commence à être relégué au second plan. Pourtant, les joueurs encore en activité n’oublient pas son talent et son importance à San Antonio, la preuve avec ce commentaire de Draymond Green.
Qu’on aime son style de jeu ou non, Draymond Green est incontestablement l’un des meilleurs joueurs de l’histoire. Certes, sur le plan statistique, son apport dans la dynastie des Warriors ne saute pas aux yeux. De même, il n’a pas reçu le nombre de récompenses individuelles qu’il méritait, et notamment au niveau du DPOY. Ses critiques envers Rudy Gobert sont la preuve que cela le travaille.
Enfin, il pourra toujours se consoler avec ses plus de 200 millions de dollars gagnés en carrière et ses 4 bagues. Car s’il y a bien une chose qui est certaine, c’est que sans ses qualités défensives et son leadership, jamais Golden State n’aurait décroché 4 bagues sur la dernière décennie. Il y aurait même pu en avoir une cinquième sans cette suspension polémique pour le game 6 des Finales 2016.
Draymond Green compare Siakam à Boris Diaw
Draymond Green est une légende de ce sport, un défenseur hors du commun, ses compliments valent donc cher. Cette semaine, en marge du match 2 entre les Knicks et les Pacers, il est revenu sur ses affrontements avec un joueur qu’il a comparé à Boris Diaw. Les années passent, l’image laissée par le Français à San Antonio reste intacte dans l’esprit de ses adversaires.
C’est difficile de défendre sur Pascal Siakam. Il me rappelle Boris Diaw. Dès que tu vas le toucher, il va lancer son spin move. Tu ne peux jamais avoir l’avantage sur lui à ce niveau. Au tour précédent, j’ai perdu mon duel avec Julius Randle. La seule fois que j’ai ressenti ça dans ma carrière, c’était face à Pascal Siakam et Toronto. Il m’avait détruit. C’est difficile de le cerner.
Draymond Green en a vu passer des intérieurs, mais il n’a quasiment jamais eu l’impression de perdre ses duels, surtout en playoffs. Il n’a ressenti ça que face à Julius Randle cette saison et Pascal Siakam en 2019. Et pour parler de la domination de ce dernier, Draymond l’a comparé à Boris Diaw, membre essentiel dans le dernier sacre des Spurs. Aux États-Unis, son impact ne s’oublie pas.
Boris Diaw dropped 26 pts from off the bench to close out the 2014 WCF series. pic.twitter.com/xu5voRwhA3
— ThrowbackHoops (@ThrowbackHoops) July 7, 2020