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Par Guillaume Kagni | Journaliste sportif
Trop déçu par l’élimination de l’Olympiakos en demi-finale de l’EuroLeague, Evan Fournier n’a pas vraiment célébré la troisième place de son équipe. En revanche, il a pris le temps de parler du format « Final Four » et des améliorations qu’il ferait.
Après plus d’une dizaine d’années passées en NBA, Evan Fournier a bien failli réussir un retour merveilleux en Europe. Tout n’a pas été simple pour lui, puisqu’il a dû passer par une phase d’acclimatation à son retour, mais après seulement quelques semaines sous les couleurs de l’Olympiakos, il a prouvé qu’il était l’un des meilleurs joueurs du continent.
Il a formé un duo de grande qualité avec Sasha Vezenkov, et sous leur impulsion, le club du Pirée s’est qualifié pour le Final Four de l’EuroLeague. Malheureusement, lors de ce weekend à Abu Dhabi, l’arrière de l’équipe de France a pris conscience du côté impitoyable de ce format. Contrairement au premier tour, les demi-finales et la finale se jouent sur un seul match, et tout est possible.
Evan Fournier donne son avis sur le Final Four
Malgré une belle saison régulière et une série de playoffs maitrisée face au Real Madrid, l’Olympiakos a été éliminé par l’AS Monaco dès la demie. Le résultat aurait peut-être été différent dans un duel au meilleur des 5 matchs, et c’est ce qu’a expliqué le Français après avoir décroché la troisième place de l’EuroLeague. Le site BasketNews rapporte ses propos.
Malgré la troisième place, je me sens comme de la merde. L’objectif était de devenir champion. Nous n’avons pas bien joué et avons eu ce que nous méritions. L’équipe vainqueur est celle qui est la meilleure sur ce weekend. Le format des playoffs est meilleur pour plusieurs raisons. Tu joues toute une saison, tu gagnes des matchs, tes supporters méritent d’avoir les finales chez eux.
Ça fait plus de matchs joués, plus de billets vendus pour les clubs, et donc plus de revenus. Je pense que l’EuroLeague gagnerait bien plus à organiser des playoffs plutôt qu’un Final Four. Mais ce n’est que mon opinion. Si je suis honnête, je ne pense pas qu’il y ait trop de matchs en Europe. Je viens d’une ligue avec 82 matchs répartis sur 5 mois. Il faut simplement préparer son corps.
Sur un match, tout peut arriver dans le sport, y compris d’énormes surprises. C’est la raison pour laquelle Evan Fournier aimerait que l’EuroLeague adopte le format NBA. Un petit coup de mou ne serait plus aussi grave qu’aujourd’hui, et surtout, les supporters pourraient soutenir leurs héros jusqu’au bout de la saison. Parviendra-t-il à faire changer les choses ?
