Ancien de l’Inter, Stéphane Dalmat cash sur le Brésilien Ronaldo : « Le plus fort à cause de ça »

Par Joël Pütz | Journaliste sportif

Ayant porté les couleurs de l’Inter Milan pendant trois ans, Stéphane Dalmat a eu l’occasion de côtoyer certaines légendes des années 2000. Parmi elles, un certain Ronaldo sur lequel l’ancien milieu de terrain français avait rendu un verdict sans appel.

S’il y en a un qui a suivi la finale de la Ligue des Champions de très près, c’est sûrement Stéphane Dalmat. Car ce dernier a porté les couleurs du Paris Saint-Germain avant de rejoindre l’Inter Milan, au début des années 2000. En revanche, il n’avait eu aucun mal à choisi le club qu’il allait soutenir, comme il l’expliquait à So Foot avant le match :

L’Inter bien sûr ! C’est clair et net. Même si je suis français et que ça peut faire jaser, j’ai toujours clamé mon amour pour l’Inter et pour Lens. Paris, ça a été une étape de ma carrière, qui a été courte. Après, je n’ai pas eu de contact, de relation, d’affinités particulières. À l’Inter, je suis considéré, beaucoup plus qu’à Paris. C’est différent. Je ne vais jamais au Parc, à Milan, j’y vais souvent.

Stéphane Dalmat sidéré par le talent de Ronaldo

Malheureusement pour les Nerazzurri, ce soutien n’a pas suffi puisqu’ils se sont inclinés 5-0 face au club francilien. Ça ne devrait cependant pas gâcher les souvenirs de l’ancien milieu de terrain, lui qui a passé trois ans en Lombardie avant d’être prêté à Tottenham et Toulouse. Il n’est d’ailleurs pas près d’oublier ses débuts à l’Inter comme il le confiait en décembre 2019, toujours lors d’une interview avec So Foot :

Quand j’arrive la première fois dans le vestiaire et que je me retrouve à côté de tous ces grands messieurs : Laurent Blanc, Ronaldo, Seedorf, Toldo, Di Biagio et j’en passe… Je me suis dit : « Je suis entré dans un autre monde. » Le plus fort, il n’y en avait qu’un, c’était Ronaldo. Le reste n’était pas plus fort.

C’étaient des grands joueurs qui avaient gagné des titres, qui étaient confirmés… non je n’étais pas le plus fort, je l’ai vu dès le premier entraînement. (Ronaldo) c’était un phénomène. Il avait tout, vitesse, technique… Incomparable, comme Messi et Ronaldo, voire Neymar. Il faisait partie des joueurs qui étaient largement au-dessus. C’était un génie.

Arrivé en 1997 à Milan après des débuts européens spectaculaire à Barcelone, R9 a connu un succès tout aussi fracassant en Italie avec deux Ballon d’Or ainsi qu’une Coupe UEFA, le tout en scorant 59 buts en 99 matchs toutes compétitions confondues. Mais ce qui a surtout marqué Dalmat, c’est son talent et sa domination absolue sur les gazons, qui lui permettait de se détacher nettement de la concurrence en interne.