NBA – Un ancien joueur des Bulls avoue : « J’ai eu des altercations avec Michael Jordan. Il me faisait ça »

La légende NBA des Chicago Bulls, Michael Jordan
ESPN (DR)

Par Joël Pütz | Journaliste sportif

Si jouer aux côtés de Michael Jordan vous garantissait souvent de gagner le titre, ce n’était pas pour autant facile de le côtoyer. L’un de ses coéquipiers à Chicago ne cachait pas que le Hall of Famer avait souvent un comportement insupportable envers lui.

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Il a changé un nombre incalculable de carrières en débarquant aux Bulls, le soir de la draft 1984. Sélectionné en troisième position, Michael Jordan n’a pas mis longtemps avant de devenir la superstar incontestée de l’équipe. Avec l’arrière à sa tête, celle-ci est devenue l’une des franchises les plus mythiques de l’histoire au cours des années 90 en remportant deux three-peats entre 1991 et 1998.

Sans forcément compter énormément de superstar hormis Jordan, Scottie Pippen ou plus tard Dennis Rodman, les joueurs de l’Illinois parvenaient pourtant à rouler sur tout le monde. Il faut dire qu’avoir un franchise player aussi formidable que His Airness est forcément un atout en matière de résultats… De quoi aussi récompenser ses coéquipiers pour avoir su endurer son traitement.

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Car MJ a beau être l’un des, si ce n’est le plus grand basketteur de tous les temps, ce n’était pas chose aisée que d’évoluer à ses côtés au quotidien. Ce n’est pas pour rien s’il est aujourd’hui en froid avec son ancien bras droit Scottie Pippen… En plus d’avoir un égo surdimensionné, le sextuple champion était connu pour son esprit de compétiteur très poussé, au point de se montrer exigeant envers tous ceux qui jouaient avec lui.



Luc Longley raconte ses griefs avec Michael Jordan

Ayant participé au deuxième three-peat de Chicago en étant le pivot titulaire de l’équipe, Luc Longley ne cachait pas que ses rapports avec Jordan étaient compliqués :

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Ce que Mike faisait aux rookies, il le faisait à moi aussi. Il me testait simplement, pour voir où étaient mes limites, sur quels boutons il pouvait appuyer, comment il pouvait me motiver, et j’ai probablement vu clair et je n’ai pas voulu mordre à l’hameçon, alors on a eu quelques altercations.

Âgé de 25 ans à son arrivée aux Bulls, l’Australien avait déjà deux saisons NBA à son compteur et n’appréciait donc pas que la superstar se mette à le traiter comme un bleu, après être sortie de sa première retraite. Ça se comprend… Résultat et malgré les risques que cela impliquait, Longley n’avait pas eu peur de confronter le n°23 afin de remettre les pendules à l’heure. 

Une stratégie qui avait d’ailleurs fini par payer, comme le big man l’expliquait, puisque Air Jordan avait compris à quel point son coéquipier s’avérait précieux sur le terrain :

Il savait que je faisais des petites choses dont il avait besoin pour faire son travail. Au final, c’est une question de respect, et une fois ce respect acquis, on s’est bien entendus.

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