Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Auteur d’une première saison relativement satisfaisante sur le banc de l’Olympique de Marseille, Roberto De Zerbi semble avoir pris ses marques sur place. Tant et si bien qu’il a récemment pu dresser un premier et long constat sur la cité phocéenne.
Malgré un palmarès relativement peu fourni en tant qu’entraîneur, il a débarqué entouré de grandes attentes dans le sud de la France. Roberto De Zerbi se place à vrai dire depuis quelques années comme l’un des coaches en vogue dans le football européen. Les supporters de l’Olympique de Marseille espéraient donc le voir apporter du beau jeu et des résultats dans leur équipe… et n’ont globalement pas été déçus.
La déclaration d’amour de Roberto De Zerbi pour Marseille
Auteur d’une première saison encourageante conclue à la 2ème place du classement de la Ligue 1, De Zerbi aurait déjà pu quitter Marseille. Soi-disant sur la shortlist de l’Inter Milan, il souhaiterait cependant poursuivre sa mission dans la cité phocéenne. Il faut dire que sa prise de fonctions à l’OM n’avait rien d’une coïncidence, comme il l’a expliqué dernièrement dans l’émission Supernova :
Roberto De Zerbi : Marseille est un lieu unique, spécial. Pour tout vous dire, je suis tombé amoureux de Marseille grâce à l’un de mes entraîneurs à l’époque où je jouais au Milan AC. À ce moment-là, il m’avait dit de regarder de vieux matches de Marseille pour observer Chris Waddle, parce qu’il jouait au même poste que moi. C’était lorsque les Desailly, les Papin jouaient encore à l’OM.
Avant se reconversion sur les bancs, le tacticien italien a en effet réalisé une carrière de milieu offensif. Invité à s’inspirer de l’illustre Chris Waddle, il a ainsi découvert Marseille et se serait véritablement pris de passion pour cette ville aux multiples facettes :
Roberto De Zerbi : L’autre chose qui m’a toujours fasciné à propos de Marseille, c’est toute la narration qui l’entoure.
C’est la ville la plus multiculturelle d’Europe. C’est aussi une ville avec des problèmes sociaux comme le chômage, la corruption, la délinquance… Mais c’est une ville que j’adore. Elle est paradoxale à bien des égards, mais elle te donne aussi des choses que les villes normales ne te donnent pas. Que ce soit la chaleur que dégage son stade, le folklore qui règne dans la ville, sa beauté…
« RDZ » semble donc avoir trouvé une nouvelle terre d’accueil au bord de la Méditerranée, qu’il n’a pas l’air de vouloir quitter de sitôt :
Roberto De Zerbi : En tant qu’entraîneur, je cherche à ressentir une connexion avec la ville. Je ne me sens pas bien quand je suis dans un lieu où je ne peux pas m’exprimer en tant que coach.