Le fiancé de Caroline Garcia déballe leur vie privée : « C’était trop, à 3 heures du matin elle… »

Caroline Garcia
L’Equipe (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Dans l’ombre des projecteurs et des balles échangées à pleine puissance, il existe une réalité plus intime, souvent cachée, que les stars du sport tentent de préserver. Caroline Garcia en sait quelque chose, elle qui a connu de nombreux pépins au niveau de son mental. Et une anecdote révélée par son fiancé Borja Duran illustre les grosses galères de la tricolore…

Publicité

Ces dernières années, Caroline Garcia a traversé une véritable tempête. Entre blessures, performances en dents de scie et pressions médiatiques, la joueuse a connu une descente aux enfers sur le plan mental. Une période douloureuse, que son fiancé Borja Duran a évoqué dans un entretien récemment accordé à L’Équipe.

Le terrible coup de mou de Caroline Garcia

Témoin quotidien de la souffrance silencieuse de sa chère et tendre, l’Espagnol décrit un quotidien tendu, parfois inquiétant, où le tennis avait cessé d’être une passion pour devenir une source de douleur, d’angoisse et d’auto-dépréciation. Et ses mots résonnent avec une sincérité troublante :

Publicité

« Sa relation avec le tennis n’était pas bonne, elle était dans une profonde souffrance. Elle répétait tout le temps : ‘Je déteste le tennis. Je ne suis pas une championne, je suis nulle.’ C’était devenu tellement toxique, tellement extrême… C’était trop. Elle ne dormait plus. À 3 heures du matin, elle était toujours réveillée. À certains moments, j’ai eu peur que quelque chose de grave lui arrive. »



À travers cette déclaration, on mesure à quel point la championne tricolore a dû lutter pour ne pas sombrer. Ce mal-être, Garcia l’avait déjà évoqué à demi-mot lors de précédentes interviews, admettant avoir travaillé avec des professionnels de santé pour reprendre le contrôle de sa vie. Mais c’est la première fois que son entourage intime témoigne aussi clairement de l’intensité de sa détresse…

Publicité

Ce portrait sans fard, livré avec pudeur mais sans détour par Borja Duran, jette une lumière nouvelle sur le parcours de Caroline Garcia. Il rappelle que la résilience ne se résume pas à revenir après une blessure ou à gagner un tournoi : elle peut aussi signifier réussir à se lever le matin, affronter ses pensées, et retrouver peu à peu le goût de ce qui nous faisait rêver.

Aujourd’hui, Caroline Garcia semble aller mieux, et elle peut se targuer d’avoir reçu un bien bel hommage à Roland-Garros. Hors du circuit, elle revendique désormais un équilibre personnel plus solide, un rapport plus sain avec sa discipline. Mais ce que l’on retient surtout, c’est qu’avant d’être une championne, elle est une femme qui s’est battue pour elle-même – et qu’elle n’était pas seule.

Multisports