Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Recruté à Naples pour la modique somme de 70 millions d’euros, Khvicha Kvaratskhelia a réalisé une première moitié de saison rêvée au Paris Saint-Germain. Récemment interrogé sur la différence entre le football italien et français, il a brisé un gros préjugé.
Certes, son bilan statistique sous ses nouvelles couleurs se veut jusqu’à présent assez modeste. Auteur de 7 buts et 8 passes décisives en 26 matches, Khvicha Kvaratskhelia peut cependant se montrer très satisfait de ses premiers mois au Paris Saint-Germain. Depuis son arrivée en janvier dernier, il y a en effet remporté la Ligue 1, la Coupe de France, mais aussi et surtout la Ligue des Champions. Et ce n’est peut-être pas fini.
Khvicha Kvaratskhelia rend son verdict sur le championnat français
Actuellement aux États-Unis avec les autres joueurs du PSG, Kvaratskhelia y a déjà disputé un match dans le cadre de la Coupe du monde des clubs. Un trophée qu’il convoite logiquement, lui qui semble avoir pris goût aux titres en tant que Parisien. Estime-t-il d’ailleurs que la concurrence en France s’avère trop faible pour son équipe ? La question lui a récemment été posée par Jason Nguyen lors d’un live Twitch :
Khvicha Kvaratskhelia : Quand je jouais en Italie, on m’a prévenu sur le fait qu’il était assez facile de jouer dans le championnat français. Certaines personnes m’ont dit ça, mais je ne suis pas sûr que ce soit vrai. La Ligue 1 est un championnat difficile.
Semble-t-il agréablement surpris par le jeu qu’il a découvert sur les pelouses de Ligue 1, l’attaquant de 24 ans l’a comparé à celui qu’il connaissait en Serie A :
Khvicha Kvaratskhelia : En Italie, les matches sont plus tactiques. Toutes les équipes se focalisent vraiment sur la défense et ça donne des sortes de batailles tactiques. En France, chaque équipe essaie d’attaquer et ça rend les matches plus ouverts.
Ainsi, malgré ces approches diverses, « Kvara » place désormais les deux championnats sur un pied d’égalité :
Khvicha Kvaratskhelia : À mes yeux, le niveau de la Serie A et de la Ligue 1 est plus ou moins similaire. En tout cas, tout ce que les gens peuvent dire à propos du championnat français ne traduit pas la réalité.
Mais en attendant de se replonger dans la conquête d’un énième titre domestique, l’international géorgien espère garnir son armoire à trophées d’une autre manière.
Un triomphe à l’issue de la Coupe du monde des clubs lui permettrait après tout de parachever une saison d’ores et déjà historique pour lui. Peu de joueurs peuvent en effet se targuer d’avoir été simultanément sacrés champions de France et d’Italie. Ce potentiel trophée intercontinental viendrait donc conclure en beauté cette campagne 2024-25 qu’il risque de garder en mémoire pendant très longtemps.