Entre les incendies et les émeutes, Hugo Lloris honnête sur sa vie à Los Angeles : « Nos fans sont latinos »

Hugo Lloris évoque la différence entre la France et les Etats-Unis
TF1 (DR)

Par Guillaume Kagni | Journaliste sportif

Aux États-Unis depuis un an désormais, Hugo Lloris a eu le temps de s’acclimater à la vie à Los Angeles. Malheureusement, il ne connait pas le contexte le plus calme, avec des incendies ravageurs en début d’année et des émeutes aujourd’hui.

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C’est une tradition dans le monde du football : quand les légendes pensent avoir fait le tour de la question en Europe, elles partent dans des destinations exotiques pour finir leur carrière tranquillement, mais toujours avec un beau chèque. Pelé, la première immense superstar du ballon rond, avait par exemple terminé son parcours du côté de New York, en MLS.

Les États-Unis sont toujours un point de chute privilégié par les footballeurs, eux qui sont généralement friands des sports nord-américains. Ils prennent donc plaisir à découvrir cette culture, cette société, tout en faisant évoluer ce championnat encore jeune. Ce n’est pas un hasard si Lionel Messi a fait le choix de Miami plutôt que celui de l’Arabie saoudite.

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Hugo Lloris parle de la vie et du foot à Los Angeles

De l’autre côté du pays, ce sont Hugo Lloris et Olivier Giroud qui s’éclatent sous les couleurs du Los Angeles FC. Ils participent d’ailleurs à la première Coupe du monde des clubs de l’histoire, l’occasion pour eux de faire le bilan de cette aventure aux US. Pour nos confrères de L’Equipe, l’ancien gardien de l’équipe de France a parlé de la place du foot dans la société.



Le basket, le base-ball, le hockey sont loin devant, mais il y a quand même une communauté foot à LA, à travers le Galaxy et LAFC. Et il y a, parallèlement, toutes les célébrités qu’on voit au bord du terrain avant les matches, du show-bizz, du cinéma et du sport. En décidant de quitter l’Europe, j’avais accepté de changer de contexte, mais j’ai rejoint un club ambitieux à l’échelle de la Concacaf. Même si on est loin des standards européens, on travaille bien et on progresse.

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Le football est encore loin dans la hiérarchie des sports les plus populaires aux États-Unis, mais Hugo Lloris voit des progrès. Il savait de toute manière en s’engageant à Los Angeles qu’il ne retrouverait pas les standards européens. En revanche, il ne devait pas s’attendre à un contexte aussi compliqué, entre les incendies en début d’année et les émeutes aujourd’hui.

Les incendies, c’est la nature, et ce n’était pas très loin de chez moi, sur les hauteurs. L’actualité récente, c’est autre chose. La tension sociale existe partout dans le monde. Ce qui est différent, ici, c’est que nos supporters sont des latinos, pour beaucoup, et qu’ils sont particulièrement touchés par les mesures du gouvernement américain. On est donc très sensibles à tout ça.

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