Parti en Chine pendant un an, Axel Witsel sans détour : « Pas question de faire ça »

Axel Witsel
Don’t Play Play Football (DR)

Par Joël Pütz | Journaliste sportif

Désormais âgé de 36 ans, Axel Witsel a pas mal bougé durant sa carrière. Après avoir notamment joué au Portugal et en Russie au milieu des années 2010, le milieu de terrain avait même fait un détour sur la Chine pendant quelques mois. Une fois de retour en Europe, le Belge s’était montré très honnête sur son expérience là-bas.

Publicité

Ancien grand espoir du football dans son pays, il évolue aujourd’hui à l’Atlético Madrid après avoir été un pilier du Borussia Dortmund. De manière un peu inhabituelle, c’est durant la seconde moitié de sa carrière qu’Axel Witsel s’est mis à fréquenter les plus grosses écuries européennes. Avant cela, le milieu de terrain avait plutôt multiplié les destinations… et n’avait pas eu peur de choisir des déplacements exotiques.

Ayant notamment passé cinq ans en Russie entre 2012 et 2017, le Liégeois était ensuite parti en Chine pendant un an, du côté de Tianjin. Une expérience assez particulière pour lui puisqu’il débarquait alors dans un environnement totalement différent du Vieux Continent, comme il le confiait en août 2017 lors d’une interview avec la chaîne RTBF :

Publicité

Axel Witsel raconte son aventure chinoise

Au début, en Chine, j’ai cru débarquer sur une autre planète. Mais les gens sont très ouverts et sympas, à l’inverse du cliché classique de l’Asiatique renfermé. Mon problème reste la langue, qui est très difficile et peu de gens parlent l’Anglais, mais je commence les cours de Chinois à mon retour. Je peux juste dire les trucs de base, « bonjour », « au revoir », « merci », « de rien ».



Notre coach Fabio Cannavaro a amené à Tianjin son cuistot italien, car la cuisine chinoise est très grasse, avec beaucoup d’huile, pas idéal pour nous. Et pas question pour moi de manger du chien : d’abord on n’en trouve pas dans les restos de Tianjin, ensuite c’est contre ma volonté, j’adore les chiens et j’en ai à la maison.

Publicité

Je sais qu’en Asie c’est une marque de respect (de roter) après un bon repas, c’est dans leur culture, mais ça ne fait pas partie de mon éducation, je ne pratique donc pas le rot.

Un détail important qui l’avait poussé à rentrer en Europe était toutefois la prise en charge médicale dans l’Empire du Milieu, très en dessous de ce à quoi il était habitué comme la star des Diables Rouges l’expliquait en 2019 à DAZN :

Ma fille avait de graves problèmes aux intestins et l’hôpital international n’était pas équipé correctement pour la soigner. Nous avions deux possibilités : partir pour Pékin, à deux heures de route, ou aller dans un hôpital chinois. Comme c’était délicat, nous n’avons pas pris de risque : nous sommes allés à l’hôpital chinois. Là, c’était surréaliste : nous avons attendu trois heures, comme dans un supermarché. J’ai immédiatement dit à ma femme qu’après la Coupe du monde, on rentrerait en Europe.

Multisports