Furax, Jean-Michel Larqué vide son sac sur le marocain Achraf Hakimi : « Il faut arrêter ! »

Jean-Michel Larqué et Achraf Hakimi
Bastia SC (DR) / Amazon Prime (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Il en faut beaucoup pour obtenir des compliments de la part de Jean-Michel Larqué, et cette fois, c’est le dossier Achraf Hakimi qui s’est retrouvé au centre des débats. Le célèbre consultant n’a pas mâché ses mots et n’a pas hésité à pousser un véritable coup de gueule en direct à la radio. L’occasion de revenir sur un joueur qui, selon lui, mérite bien plus de reconnaissance.

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Il y a des déclarations qui claquent comme des gifles. Celle-ci en fait partie. Lors de l’émission Rothen s’enflamme sur RMC, Jean-Michel Larqué, ancien capitaine de l’AS Saint-Étienne et voix emblématique du football français, a surpris tout le monde en s’en prenant à ce qu’il considère comme une injustice flagrante : le manque de reconnaissance dont souffre Achraf Hakimi, notamment dans les discussions autour du Ballon d’Or. À 76 ans, Larqué n’a rien perdu de sa verve, et son franc-parler légendaire donne à ses propos une résonance toute particulière.

Jean-Michel Larqué à la rescousse d’Achraf Hakimi

Pour l’ex-acolyte de Thierry Roland, il est temps de secouer les habitudes. Et c’est en évoquant le latéral droit du Paris Saint-Germain que l’ex-consultant de TF1 a sorti l’artillerie lourde. Selon lui, Hakimi n’est pas seulement un bon joueur : il est tout simplement en train de redéfinir son poste. Et l’absence de reconnaissance individuelle à son égard, au plus haut niveau, relève de l’aberration.

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« Qu’il ne soit pas considéré parmi les potentiels vainqueurs au Ballon d’Or, c’est un problème. Comment peut-on passer à côté d’un joueur qui a réinventé le poste de latéral ? Alors il n’est pas le seul, car je pense que le PSG a la meilleure paire de latéraux du monde (avec Nuno Mendes à gauche, ndlr). De très loin. Entre Hakimi et Mendes, que ce soit avec le PSG ou en équipe nationale, j’ai été scotché. Vraiment.



Il serait bon, de temps en temps, de sortir des sentiers battus et mettre dans le Top 10 un gardien et un défenseur. Il faut arrêter de se concentrer uniquement sur les milieux et les buteurs. Cela ferait du bien au football, et à ceux a ferait du bien à ceux qui pensent que le football ce n’est que de marquer des buts, d’avoir le n°9, 7 ou le 10 dans le dos… de savoir qu’il y a un Achraf Hakimi qui change une équipe quand il joue ! »

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Quand un homme aussi exigeant que Jean-Michel Larqué s’extasie ainsi, cela a de quoi interpeller. Car on le sait : le septuagénaire n’est pas du genre à distribuer les louanges à la légère. Son regard critique, affûté par des décennies d’observation du haut niveau, donne d’autant plus de poids à son discours. Et son admiration pour le duo Hakimi–Mendes semble sincère, presque rare, venant de lui.

En filigrane, c’est aussi une critique plus large du système de récompenses individuelles dans le football que Larqué adresse. Trop de projecteurs braqués sur les attaquants, trop peu sur ceux qui, dans l’ombre, font souvent basculer un match. Et Hakimi, avec ses performances constantes, son influence offensive et défensive, représente cette nouvelle génération de latéraux polyvalents, décisifs et modernes… qui, effectivement, méritent davantage de lumière…

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