Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
À seulement 27 ans, Aryna Sabalenka n’est plus seulement une force sur les courts de tennis. L’athlète biélorusse, au style explosif et au franc-parler assumé, ne recule devant aucun sujet, y compris les plus personnels. Dans une récente interview, elle s’est par exemple laissée aller à des confidences étonnantes, et forcément, ça fait parler. Alors, que pense vraiment la star du tennis d’un mois sans sexe ? Réponse, toujours cash !
Coco Gauff peut en témoigner : Aryna Sabalenka est du genre cash ! Elle l’avait aussi prouvé en fin d’année 2024, lors d’un entretien accordé au média spécialisé BB Tennis, dans le cadre d’un format Q&A rapide. Connue pour sa puissance de frappe et son intensité sur les courts, Sabalenka a montré une toute autre facette d’elle-même, un brin plus intime.
Aryna Sabalenka ne se défile pas sur son intimité
À la question légèrement coquine « un mois sans sexe ou un mois sans Instagram ? », la réponse d’Aryna Sabalenka a fusé, aussi directe que son coup droit :
« Un mois sans sexe ou un mois sans Instagram ? Putain de merde ! (rires) Sans vouloir offenser personne. Qu’est‐ce qui est le plus important pour moi ? Voyons voir, mes fans préférés ou mon petit ami ? Ok, les fans comprendront, ils ne me jugeront pas, ils attendront. Je leur manquerai, c’est important aussi. Il vaut donc mieux se passer des réseaux sociaux ! »
En quelques lignes, la joueuse dit tout : son attachement à sa communauté, son humour, mais aussi la place centrale que peut prendre la vie affective dans une existence de haut niveau pour la petite amie de Georgios Frangulis.
Aryna Sabalenka, classée parmi les meilleures joueuses mondiales depuis plusieurs saisons, s’est peu à peu imposée comme une voix à part dans le paysage tennistique. Originaire de Minsk, elle a franchi les étapes à la force du poignet – parfois dans la douleur, toujours avec sincérité. Ce franc-parler qu’elle cultive aujourd’hui dans les médias est le prolongement d’une personnalité sans faux-semblants, une athlète qui n’a jamais prétendu jouer un rôle.
Sa déclaration sur le sexe, aussi légère puisse-t-elle paraître, dit finalement beaucoup de choses : la place du corps, du plaisir, du lien avec l’autre dans une vie réglée au millimètre entre entraînements, compétitions, voyages et obligations médiatiques. En assumant ce genre de propos, Sabalenka s’autorise à exister en dehors du cadre strict de son sport. Et c’est sans doute ce qui la rend aussi intéressante pour les médias… et pour ses fans !