Loin des terrains, les 3 traumatismes qui ont choqué Olivier Giroud à Los Angeles…

Quotidien (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Alors qu’on s’attendait à voir Olivier Giroud conclure sa carrière dans un cadre ensoleillé et apaisé, son arrivée à Los Angeles a été tout sauf un long fleuve tranquille. Le champion du monde 2018, nouvel attaquant vedette du LAFC, a vu son quotidien bouleversé par des événements bien loin des pelouses. Entre frayeurs naturelles et insécurité, le footballeur français a vécu un début d’aventure américaine particulièrement mouvementé. Et certains épisodes ont laissé des traces profondes, bien au-delà du rectangle vert !

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Ce devait être une retraite dorée, un dernier défi sportif dans une ville synonyme de rêve et de spectacle. Mais les premiers mois d’Olivier Giroud au Los Angeles FC ont rapidement viré à l’expérience éprouvante. Si l’aspect purement footballistique a déjà suscité des interrogations – avec un système de jeu basé sur la vitesse et les transitions, peu adapté à son profil –, c’est surtout ce qu’il s’est passé en dehors du terrain qui a fait vaciller l’ancien attaquant de l’AC Milan. Entre choc émotionnel, peur pour sa famille, et perte de repères, l’adaptation de Giroud à la Californie n’a rien eu d’un conte hollywoodien.

Olivier Giroud : entre peur, cambriolage et séisme

Il y a d’abord eu les incendies, d’une violence rare, qui ont frappé une partie de la Californie en janvier dernier. Le feu s’est dangereusement rapproché de la maison de Giroud, provoquant un état de tension permanent. Puis, à peine quelques semaines plus tard, c’est un cambriolage qui vient frapper de plein fouet le foyer du joueur. Et pour couronner le tout, un tremblement de terre d’une intensité inattendue secoue la région, avec un épicentre situé à quelques kilomètres seulement du centre d’entraînement du LAFC. Le quotidien devient anxiogène, et le rêve californien prend des allures de cauchemar.

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« Olivier Giroud n’a pas, non plus, été aidé par plusieurs péripéties extrasportives. « Cela m’a rendu très triste, j’ai eu peur », confiait-il pour Hayters TV à propos des incendies ayant ravagé une partie de la Californie en janvier. Sa maison a été cambriolée quelques semaines plus tard, et le champion du monde 2018 a assuré avoir ressenti « un énorme tremblement de terre », dont l’épicentre se localisait à quelques kilomètres du terrain d’entraînement. »



Des propos lourds de sens, relayés récemment par un journaliste de L’Équipe, qui permettent de mieux saisir le contexte difficile dans lequel s’inscrit cette nouvelle vie outre-Atlantique. Pour un joueur habitué à une certaine stabilité familiale, ce cumul d’événements a pesé lourd, tant sur le plan émotionnel que dans sa performance sur le terrain. D’autant que son intégration sportive n’a rien eu d’évident : dans une équipe comme le LAFC, qui mise beaucoup sur le jeu en transition et la vitesse des attaques, Giroud a dû lutter contre un style de jeu qui ne lui correspond pas vraiment.

Mais au-delà des terrains, c’est aussi l’environnement familial qui semble avoir été ébranlé. Ses proches, très attachés à la ville de Londres — où le clan Giroud a longtemps vécu pendant ses années à Arsenal et Chelsea — ne crachent pas sur ce retour en Europe. Et face à cette accumulation d’épreuves, le retour vers le vieux content, évoqué de plus en plus dans les coulisses, paraît désormais bien plus compréhensible…

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