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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Avec un effectif largement remanié cet été et plusieurs jeunes prometteurs dans ses rangs, San Antonio commence à susciter l’enthousiasme. Autour de Victor Wembanyama, la reconstruction prend forme doucement, mais avec de vrais signes de cohérence.
Les Spurs ont fait le pari de la patience. Pas question de brûler les étapes ou de faire venir des stars vieillissantes, à l’image de Kevin Durant cet été. Brian Wright, le GM, a préféré miser sur des jeunes à fort potentiel, des vétérans discrets et quelques profils atypiques pour accompagner Victor Wembanyama dans sa montée en puissance.
Si certains fans ont critiqué le manque de « grands noms » dans l’effectif, d’autres y voient déjà les bases d’une équipe ambitieuse. Le choix de Dylan Harper et Carter Bryant à la draft, l’arrivée de Kelly Olynyk, les bons débuts de David Jones-Garcia en Summer League ou encore la stabilité autour de Devin Vassell forment un ensemble prometteur à moyen terme.
Une construction réfléchie autour de Wemby
« Ce n’est pas le pire effectif de la NBA, mais c’est quand même fou que ce soit l’équipe que Brian Wright a donnée à Wemby. » a commenté un fan, avant d’ajouter : « Pas une seule superstar moderne n’a gagné une bague dans ses six premières saisons. Même Wemby n’est pas encore prêt. Peu importe, l’effectif est correct. Il ne gagnera pas de titre, mais c’est une bonne base culturelle. »
La franchise ne vise pas le titre dès cette année, mais elle veut créer une culture de travail et de stabilité autour de son joyau. Et pour cela, le recrutement d’intérieurs complémentaires comme Kornet ou Olynyk semble aller dans le bon sens.
Les choix du staff sur la Summer League ont également été scrutés avec attention. Dylan Harper est attendu avec impatience à Las Vegas, Carter Bryant a déjà impressionné par sa défense, et Castle pourrait même débuter la saison dans le cinq majeur selon les besoins.
Le chemin vers le sommet est encore long, mais les fondations posées depuis un an sont solides. Si la santé suit, Wembanyama pourrait bien évoluer dans un environnement idéal pour bâtir quelque chose de durable. Avec par exemple une accession en playoffs dès 2026, ce qui sera pas mal dans une conférence Ouest très relevée.
