Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Arrivé libre cet été en provenance des Celtics, Luke Kornet n’a pas tardé à faire parler de lui du côté des Spurs. Le nouveau pivot de San Antonio a révélé avec humour et ambition les raisons de son choix de porter le numéro 7 dans sa nouvelle équipe.
Ce numéro symbolique de Luke Kornet, qui portera le numéro 7 dans le Texas, est un clin d’œil direct à une légende de la franchise texane. Kornet, qui n’a jamais caché son admiration pour Tim Duncan, a confié vouloir incarner au moins une partie de l’héritage laissé par le quintuple champion NBA. Un message aussi respectueux que prometteur, qui en dit long sur son état d’esprit.
« J’ai choisi le numéro 7 parce que je veux être ‘au moins un tiers’ de ce qu’était Tim Duncan », a-t-il expliqué dans un sourire, via @nateryansports. Une déclaration pleine d’humilité, mais aussi de volonté, pour celui qui entend s’intégrer dans la culture Spurs.
Un profil utile derrière Wembanyama
Ce choix ne relève pas seulement du symbolique. Kornet pourrait rapidement se rendre indispensable dans la rotation intérieure, derrière Victor Wembanyama. Expérimenté, altruiste, doté d’un bon QI basket et d’une envergure gênante en défense, l’ancien Celtic colle parfaitement aux besoins du collectif texan. Voilà pourquoi le front office n’a pas hésité à lui donner un bon contrat.
À 29 ans, il entame cette nouvelle aventure avec lucidité. Il sait qu’il n’aura pas de rôle majeur, mais sa capacité à se fondre dans un système et à répondre présent dans des minutes ciblées pourrait séduire Mitch Johnson et le reste de son staff.
Kornet apporte aussi de la stabilité dans un effectif jeune, avec des qualités de passe et un tir extérieur correct qui lui permettent de jouer dans un système en mouvement. Il pourrait bien devenir une des bonnes pioches discrètes de la free agency.
San Antonio ne cesse de se renforcer intelligemment cet été, et l’arrivée de Kornet en est un nouvel exemple. Reste désormais à voir si le numéro 7 portera chance à l’ancien Celtic dans sa quête d’impact et de reconnaissance. Ce qui est sûr, c’est que le secteur intérieur des Spurs sera forcément meilleur que l’an dernier.