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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Entre les arrivées ciblées dans la raquette, les ajustements à la mène et la montée en puissance des jeunes ailiers, les Spurs semblent avoir trouvé un équilibre collectif plus naturel. Au cœur de cette nouvelle organisation, un nom ressort : Jeremy Sochan. Le polyvalent ailier-fort, utilisé dans tous les rôles depuis son arrivée, va enfin pouvoir se recentrer sur ce qu’il sait faire de mieux.
Durant ses premières saisons NBA, Jeremy Sochan a souvent été projeté dans des rôles éloignés de son profil réel. Mèneur improvisé, pivot par défaut ou même initiateur offensif, il a parfois paru perdu. Ce chaos positionnel est en passe de disparaître grâce aux récentes signatures de Luke Kornet, Kelly Olynyk, mais aussi à l’arrivée de meneurs fiables comme De’Aaron Fox et Dylan Harper. Le chantier est clair : Sochan n’aura plus à sortir de son registre naturel.
« Avec trois intérieurs capables d’écarter le jeu, un surplus de meneurs et des ailiers comme Devin Vassell, Harrison Barnes, Julian Champagnie, Keldon Johnson et Carter Bryant, Jeremy Sochan peut enfin évoluer à son vrai poste : ailier-fort dur au mal, axé sur la défense. »
Un rôle épuré, un impact maximisé
Cette redistribution des rôles est une aubaine pour Sochan, qui reste l’un des défenseurs les plus fiables de l’effectif, Victor Wembanyama mis à part. Son impact défensif, son énergie et sa capacité à défendre plusieurs postes pourraient lui offrir une vraie place dans la rotation, voire un rôle de starter selon les choix du staff.
Certes, son tir extérieur reste à développer, mais ses qualités dans la peinture, au rebond et en aide défensive sont indéniables. Et surtout, il ne sera plus contraint d’apporter le ballon ou de mener des attaques demi-terrain, ce qui avait souvent ralenti l’attaque des Spurs.
Avec un effectif plus équilibré et des rôles plus clairs, Sochan pourrait donc exprimer pleinement son potentiel. Il n’a que 22 ans et reste une pièce précieuse dans le projet à long terme de San Antonio, notamment pour construire une identité défensive forte.
S’il parvient à se stabiliser dans ce rôle de spécialiste défensif et à progresser même modestement au tir, Sochan pourrait devenir un complément idéal à Wembanyama. Cette intersaison, sans fanfare, pourrait bien être celle de son décollage. Et ça tombe bien, puisque Sochan fait de gros progrès à trois points en coulisses. Vivement la suite.
