puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Alors que le Thunder a sécurisé son trio vedette avec trois contrats max, une question agite les observateurs : faut-il repenser le système salarial pour favoriser les franchises qui développent leurs stars ? Les implications pour l’avenir de Victor Wembanyama à San Antonio pourraient être majeures si rien ne change.
Le contexte est simple : Oklahoma City vient de prolonger Shai Gilgeous-Alexander, Chet Holmgren et Jalen Williams pour plus de 700 millions de dollars cumulés. Une somme colossale, mais justifiée selon le Thunder, qui mise sur sa stabilité pour viser le titre. En parallèle, d’autres équipes pourraient être tentées par la même stratégie, à commencer par les Spurs.
« Y a-t-il un bon argument contre le fait d’offrir un allègement fiscal aux équipes qui paient les joueurs qu’elles ont elles-mêmes draftés ? On a vraiment l’impression que les franchises devraient pouvoir conserver et rémunérer leurs talents maison sans être pénalisées sur le plan compétitif ou financier. » Cette réaction d’un analyste sur les réseaux reflète une inquiétude croissante à travers la ligue, notamment chez les dirigeants des petits marchés.
Vers un avantage injuste pour San Antonio ?
C’est précisément là que le débat prend une tournure sensible. « Est-ce que les gens sont prêts à vivre dans un monde où San Antonio bénéficie d’un Wembanyama à prix réduit, pendant que les autres équipes doivent payer plein pot pour espérer le battre dans quelques années ? Les implications sont énormes, et ce système incite aussi au tanking. »
Le contrat rookie de Wembanyama, combiné à la possibilité d’un supermax à l’issue de sa quatrième année, pourrait représenter un avantage structurel immense pour les Spurs. En le verrouillant tôt, ils évitent la surenchère immédiate et conservent une flexibilité précieuse autour de lui.
Mais certains dirigeants estiment que cela crée un déséquilibre, surtout pour les franchises qui doivent attirer des stars via des échanges ou la free agency, avec un coût supérieur et moins de marge de manœuvre financière.
La NBA pourrait donc se pencher prochainement sur une réforme qui permettrait des allègements fiscaux pour les joueurs draftés et prolongés par leur équipe d’origine. Une solution qui récompenserait le développement interne tout en évitant de pénaliser les marchés compétitifs. Dans tous les cas, San Antonio – et Wembanyama – pourraient bien devenir le symbole d’un futur casse-tête pour la NBA.
