NBA – Steve Kerr encore critiqué… et responsable d’un départ aux Warriors !

Stephen Curry et Steve Kerr
95.7 The Game (DR) / Warriors / (DR)

Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport

Après une décennie passée dans la même franchise, certains joueurs s’attendent à une forme de stabilité, voire de reconnaissance. Mais pour Kevon Looney, la réalité à Golden State a pris une tournure bien différente, jusqu’à l’amener à tourner la page. Et selon ses propres mots, un homme en particulier aurait joué un rôle décisif dans son départ : Steve Kerr.

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Kevon Looney a quitté les Warriors cet été pour rejoindre les Pelicans de la Nouvelle-Orléans. Ce choix, après dix saisons de loyauté, de blessures et de missions ingrates dans l’ombre, trouve son origine dans un sentiment de trahison. Interrogé dans le podcast Warriors Plus Minus, l’intérieur a exprimé son mal-être face au traitement de Steve Kerr.

« C’était comme si c’était n’importe qui sauf moi à ce stade. Ce n’était pas un moment précis. Ils ne me laissaient même plus faire ce que je sais faire. C’était genre : ok, vous n’avez plus confiance en moi. Vous me mettez en jeu à la fin du Game 7… Vous pensez vraiment que je ne suis plus assez bon », a-t-il expliqué.

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Une rupture irréversible

Cette déclaration a fait réagir les fans, certains pointant du doigt Steve Kerr et ses choix parfois déroutants lors des derniers playoffs. Looney n’a pas mâché ses mots sur la frustration ressentie, lui qui a longtemps accepté son rôle discret mais essentiel au sein de l’effectif californien.



Le fait de se retrouver cloué au banc au moment le plus crucial de la saison a été la goutte de trop. Looney, qui n’est plus un rookie depuis longtemps, a vu dans cette mise à l’écart un signal fort que son temps à Golden State était terminé. Il a préféré rejoindre une autre franchise avec la ferme intention de retrouver un temps de jeu régulier.

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Son départ vers la Nouvelle-Orléans lui permet non seulement de repartir de zéro, mais aussi de sécuriser un nouveau contrat : deux ans, 16 millions de dollars, dont 8 millions garantis. À 29 ans, il espère retrouver un rôle à la hauteur de son expérience.

Chez les Pelicans, Looney apportera son sens du collectif, sa défense et sa capacité à poser des écrans efficaces. Une vraie opportunité de rebond pour un joueur qui reste, malgré tout, respecté dans toute la ligue. Les Dubs pourraient regretter ce move à l’arrivée.

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