Après le 6-0 6-0 en finale de Wimbledon, la proposition choc d’un joueur français : « Il faudrait faire ça »

La finale entre Anisimova et Swiatek fait parler
Wimbledon (DR)

Par Rédaction | Sport

Iga Swiatek n’a laissé aucune chance à Amanda Anisimova en finale de Wimbledon, s’imposant sur un double 6-0 express. Une démonstration de force qui a relancé un vieux débat dans le monde du tennis. Faut-il adapter le format des matches féminins, notamment en Grand Chelem ? Un ancien joueur français, Laurent Rochette, a décidé de prendre la parole, et sa proposition ne passe pas inaperçue !

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Un score sans appel. Une finale expédiée. Et une frustration palpable. À peine plus de 58 minutes de jeu pour boucler une finale de Wimbledon : le sacre express d’Iga Swiatek a marqué les esprits, mais pas forcément dans le bon sens. Ce samedi, le Centre Court a eu un goût d’inachevé. Et parmi les voix qui se sont élevées dans la foulée, celle de Laurent Rochette, ancien 202ᵉ joueur mondial, a retenu l’attention.

Sans détour, l’ex-joueur français a partagé sur Instagram une proposition radicale, réclamant un changement de format pour les dernières étapes des tournois du Grand Chelem. Son post, devenu viral dans les cercles tennistiques, plaide en faveur d’un tennis féminin à cinq sets dès les demi-finales, afin d’éviter des scénarios jugés « dommageables » pour le sport.

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Laurent Rochette et le débat sur le format du tennis féminin

Voici en intégralité la déclaration de Laurent Rochette, publiée ce dimanche sur son compte Instagram :

« Il faut au moins garantir un temps de jeu d’une heure et trente, c’est le minimum. Je ne reviens pas sur la performance de Swiatek, il n’y a rien à dire mais cela nuit au tennis féminin. Pour moi, sur les tournois du Grand Chelem à partir des demi‐finales on devrait passer au format en 5 sets. Cela ajouterait une dimension physique. Cela est tout à fait possible d’un point de vue logistiqie et sporitf. Cela éviterait aussi une situation comme celle de ce samedi  »

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Une prise de position qui intervient alors que le débat sur l’égalité hommes-femmes dans le tennis continue de faire rage, notamment en ce qui concerne les dotations et les formats de jeu. L’un des arguments souvent mis en avant pour justifier la différence salariale entre les circuits ATP et WTA est justement la durée plus courte des matches féminins, disputés en deux sets gagnants contre trois chez les hommes.

Il y a quelques jours, Aryna Sabalenka avait ravivé la controverse en affirmant que, selon elle, les femmes n’étaient « pas prêtes physiquement à jouer des matches en cinq sets ». Une sortie qui a suscité de nombreuses réactions, certains y voyant un désaveu malvenu du circuit WTA, d’autres saluant sa franchise. La déclaration de Laurent Rochette s’inscrit donc dans cette même ligne de fracture, mais avec un angle opposé : pour lui, les femmes en sont parfaitement capables — et ce serait bénéfique pour l’image du tennis féminin.

Reste à savoir si cette idée fera son chemin au sein des instances dirigeantes. Jusqu’ici, aucun tournoi du Grand Chelem n’a ouvert la porte à des matches féminins en cinq sets, en dehors de quelques rares expériences par le passé. Mais dans un contexte où la visibilité, l’équité et la performance sont constamment débattues, des propositions comme celle de Rochette pourraient bien peser davantage à l’avenir.

Une chose est sûre : le 6-0 6-0 de Swiatek aura été plus qu’un simple score. C’est peut-être le point de départ d’une nouvelle réflexion sur l’évolution du tennis féminin.

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